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L'Islam n'a pas besoin de la politique
Publié dans L'Expression le 13 - 01 - 2008

C'est le branle-bas dans les milieux politiques de la mouvance islamique. Chacun y va de sa recette, de sa proposition pour freiner la dégringolade. Dans l'état actuel des choses, très peu abordent une remontée jugée «irréaliste». Du haut de la tribune de la «conférence sur les islamistes et les échéances électorales», le leader du MSP a reconnu publiquement que les partis islamiques connaissent un déclin. Les deux dernières échéances électorales l'on démontré. Certains parmi ceux qui sont tentés de faire le parallèle entre la fréquentation record des mosquées et l'électorat qui s'effrite n'y comprennent plus rien. Rien d'étonnant, car faire une telle comparaison c'est ne rien retenir du sens de l'histoire. Les Algériens sont de plus en plus de fervents pratiquants. Ils sont chaque vendredi plus nombreux à se rendre à la mosquée. Nul besoin de statistiques pour s'en rendre compte. Il suffit simplement d'ouvrir les yeux. La différence tient au personnel politique et ses pratiques. Tous les partis politiques en Algérie se valent tant et si bien que les militants passent, sans état d'âme, de l'un à l'autre. D'une extrémité à l'autre. Un mouvement que l'on observe surtout à l'approche des élections. La raison est que pas un seul de ces partis ne se distingue par rapport aux autres en termes de propositions concrètes, d'engagement sincère, d'intégrité et de conviction d'être là pour servir les autres.
Les partis de la mouvance islamique tout autant que les autres. «Tous pareils, ils ne cherchent qu'à se placer pour faire leurs affaires» accusent les citoyens en évoquant le personnel politique. Nombreux sont aussi ceux qui ajoutent au «panier» les associations civiles. A force de ne voir les élus qu'aux échéances électorales et de voir l'hémicycle des deux chambres du Parlement constamment vide aux trois quarts ou encore de se voir refuser le droit d'assister aux délibérations, pourtant publiques de leur Assemblée populaire communale, il est difficile de les contredire. Le pire est de voir grossir le nombre d'élus poursuivis par la justice pour divers délits dont le plus courant est lié à l'argent, à l'enrichissement. Voilà comment l'image du politique s'est dévalorisée pour devenir synonyme de «tbezniss». Pour avoir cru pouvoir duper pendant longtemps encore les Algériens, les directions des partis politiques n'ont jamais pris de mesures pour rappeler à l'ordre leurs troupes et les inciter à plus de respect pour l'activité. Le réveil est aujourd'hui brutal. Le taux d'abstention a eu un effet massue sur les états-majors des formations politiques. C'est l'affolement.
De plus, il faut dire qu'il n'y a rien de plus facile pour un parti dit islamiste que de confectionner «un programme politique». Un peu de théologie, une dose de sciences politiques et beaucoup de promesses farfelues et le tour est joué. Qui a vu un seul parti aborder le problème de la sécurité sociale ou le régime des retraites? Encore moins le train de vie de l'Etat. Plus près encore, qui a vu un parti s'émouvoir et faire des propositions sur le pouvoir d'achat des Algériens qui est au plus bas? Ou sur les mécanismes à mettre en place pour les produits aux prix soutenus par l'Etat? D'autant que le gouvernement patauge dans la question.
Après tout cela, M.Soltani accuse les «dissensions internes» d'être la cause de l'abstention et du recul des voix.
Les Algériens n'ont plus besoin de partis pour vivre leur foi. Il ne l'ont jamais perdue. Même le colonialisme n'a pas réussi à les en détourner, malgré un siècle et demi d'aliénation.
Quand bien même l'Algérie a failli perdre son âme durant la période socialiste, les partis politiques islamiques sont très loin de la pureté du combat. Il n'y a qu'à voir le nombre de ceux parmi les bénéficiaires de la charte pour la réconciliation qui se recyclent dans les affaires. Les grandes affaires. D'où leur vient le pactole de départ? Une situation encore plus condamnable quand on sait «l'appel d'air» qu'elle suscite auprès des jeunes sans travail, sans logement. Il est vrai que quand on mène la vie de ministre comme M.Soltani, il est difficile de penser à toutes ces «petites» choses. Alors, on évoque ce qu'on peut. Mais surtout on fait tout pour s'accrocher et maintenir le standard de vie qu'on a goûté.
Cela dit et quoi que fassent les partis islamiques pour tenter de redresser la barre, les jeux sont faits. Les Algériens n'ont plus besoin de tuteur pour être de bons musulmans. C'est un héritage qui leur vient des ancêtres. Rien à voir avec la politique qui n'est, selon certains, et ne sera, pour toujours, que l'art de mentir.


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