Un nouvel abattoir en projet à Baba Ali. L'unité des abattoirs d'Alger, partie intégrante de l'Etablissement de gestion des abattoirs et de la poissonnerie (Egesap) s'est toujours prémunie contre les «grands rushs» des fêtes religieuses, a affirmé son directeur à L'Expression. Précisant le rôle de cette unité de l'Egesap, Moussa Bouderouia a tenu tout d'abord à souligner que les abattoirs d'Alger n'ont «aucune prétention commerciale sur le marché des viandes. C'est un établissement prestataire de services» qui met à la disposition des éleveurs et commerçants, des installations, sinon modernes du moins assez récentes, de parcage, d'abattage, de dépeçage de carcasses, de pesage ainsi que (et surtout) d'un dispositif de contrôle sanitaire rigoureux des bêtes abattues avant leur sortie des abattoirs. Prié de communiquer à notre journal les dispositions prises par les abattoirs d'Alger en vue de satisfaire les grosses demandes en viandes, enregistrées à la veille du Ramadhan, le directeur de l'unité, Moussa Bouderouia, souligne que grâce à une expérience avérée, tous les rouages de son unité «baignent dans l'huile». A titre d'exemple, il a indiqué qu'une moyenne de 1200 têtes d'ovins, sont abattues quotidiennement en ces jours précédant le mois sacré du Ramadhan. En moyenne, 700 à 800 têtes sont abattues quotidiennement durant le reste de l'année. Enfin, les jours de fêtes marquant la fin de Ramadhan, Aïd El Fitr en l'occurrence, et le retour des hadji (Aïd El Adha), des pics journaliers de 2000 à 2500 têtes peuvent être facilement atteints. Pour ce qui est des bovins, dont la consommation diminue pendant le Ramadhan, coutume oblige, 700 têtes ont été cependant abattues dans la seule journée de mardi dernier. Ce rythme élevé d'abattage d'ovins se poursuivra et devrait progresser en ce début de semaine. La courbe ascendante sera inversée dès demain et mardi pour se maintenir à un degré moindre durant le reste du mois et atteindre un rythme modeste, la troisième semaine du mois de jeûne. Un nouvel abattoir devrait être construit près d'Alger à Baba Ali (daïra de Birtouta), a-t-on appris sur place. Une assiette foncière d'une dizaine d'hectares est d'ores et déjà dégagée mais, sa construction demeure toujours au stade de projet, les travaux n'étant pas encore lancés.
