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Le crédit n'est pas mort à Oran
ACHAT DES PRODUITS DE LARGE CONSOMMATION PAR FACILITES
Publié dans L'Expression le 07 - 09 - 2008

La rude concurrence a poussé les gérants de magasins et les épiciers du coin à recourir à la vente par facilités.
L'achat des produits de large consommation par facilités et à crédit a connu une nette expansion, au cours de ces dernières années, dans la capitale de l'ouest du pays. Plusieurs commerçants y ont trouvé un moyen pour séduire la clientèle, notamment durant le mois de Ramadhan, «une période durant laquelle les dépenses des ménages sont en hausse», indique un commerçant de la ville d'Oran. L'extension urbaine et l'émergence de nouveaux pôles d'habitation dans les nombreuses communes et zones rurales de la wilaya a favorisé l'apparition d'un commerce de proximité qui met à la disposition de la clientèle, tous les produits, notamment ceux de large consommation.
Ce sont les familles à faible ou moyen revenu, qui sont surtout ciblées par ce nouveau type de commerce qui a pour credo «satisfaire la clientèle en usant de toutes les ruses et tous les artifices». La rude concurrence que connaît le marché des produits de large consommation a poussé les gérants de magasins à recourir à la vente par facilités et à crédit. Ces pratiques ont tendance à s'ancrer, ces dernières années, dans les habitudes et les rapports commerçants-clients en Algérie, estime un habitant de la banlieue-est de la ville d'Oran où ont fleuri de nombreuses supérettes qui proposent, selon différentes formules, un large éventail de produits alimentaires et électroménagers. La dégradation du pouvoir d'achat a poussé un grand nombre de commerçants à revenir à la pratique de la vente à crédit. Cet usage commercial, qui a disparu durant des années des us et coutumes, a refait surface encore une fois. «Les achats des familles à faible revenu sont consignés dans un petit carnet et les délais de paiement sont fixés, en fonction du virement des salaires du père de famille», indique un commerçant qui précise que cette pratique constitue une bouée de sauvetage, aussi bien pour les consommateurs que les épiciers.
Cette pratique est bâtie sur une relation de confiance entre le client et le commerçant qui peut, après plusieurs mois de relations commerciales, différencier entre le mauvais et le bon payeur. «Plusieurs de mes clients préfèrent l'achat à crédit. C'est une pratique risquée, mais par les temps qui courent, elle constitue l'unique issue pour ne pas baisser rideau», relève un commerçant de la cité Sidi Lekhyar à Aïn Beïda, dans la banlieue sud d'Oran. «Mes quatre voisins épiciers qui refusent cette pratique et qui ont apposé à l'entrée de leurs magasins des écriteaux du genre "le crédit est mort", pas de crédit», se plaignent d'une baisse du volume d'activité et d'une mévente de leurs marchandises, précise-t-il. Cette pratique commerciale touche pratiquement tous les types d'activités. Même les douches et les salons de coiffure ont recours aujourd'hui à la vente à crédit. «Il n y a pas de honte à acheter et payer plus tard. Ce sont des pratiques commerciales ancestrales qui sont revenues pour doper la consommation des ménages», lance un habitant d'Oran.
Outre le répit financier qu'il accorde, le crédit permet aux ménages, surtout à faibles revenus, de gérer raisonnablement leur budget. Si le marché des produits alimentaires a fini par accepter la pratique de la vente à crédit, celui de l'électroménager a connu, quant à lui, le phénomène de la vente par facilités.
Plusieurs magasins du centre-ville et de haï M'dina J'dida proposent ces facilités, accordées par certains commerçants, après constitution d'un dossier administratif de garantie, ou sur la base d'une relation de confiance avec le client pour d'autres.
Si certains Oranais, dont le salaire est assez important, trouvent en la vente par facilités un moyen confortable d'acquérir certains produits sans se ruiner, d'autres préfèrent les crédits-consommation accordés depuis quelques années par des institutions bancaires.


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