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II était une fois le sport
BOUDJIMA (WILAYA DE TIZI OUZOU)
Publié dans L'Expression le 19 - 10 - 2008

A travers cette commune, on se rend compte des ratages de la politique sportive dans notre pays.
Malgré l'existence de quelques salles de sport et d'un stade de football, dans la commune de Boudjima, relevant de la wilaya de Tizi Ouzou, les jeunes souffrent du manque d'infrastructures. Depuis des années, les élus locaux successifs n'ont pas cessé de faire des efforts pour relancer les activités. En vain. Jusqu'à aujourd'hui, les adeptes des deux sports les plus répandus, dans ces localités, activent dans des conditions dramatiques. Le football, sport roi, et les différents arts martiaux survivent encore quotidiennement, aux aléas qui les guettent de toutes parts. Le problème, selon les différents jeunes encadreurs, est plus profond qu'il paraît. Saïd, un entraîneur d'aïkido, nous dira que «c'est tout un enchevêtrement d'inconvénients qui a conduit à la disparition de la majorité des activités sportives dans la commune de Boudjima.» Les clubs ont souffert, d'abord du manque de financement, puis, du désintérêt des responsables du secteur dans la wilaya qui a porté préjudice au sport, en général. Enfin, les différents antagonismes politiciens, racontés en détail, par les encadreurs, viendront donner le coup de grâce à toutes les catégories déjà agonisantes. Ainsi, la situation des adhérents aux clubs sportifs est, aujourd'hui, lamentable. Toutes les catégories sont à l'arrêt à cause de l'indisponibilité des salles. «Qui occupe, donc, ces salles?», s'interroge un jeune, ceinture noire de karaté do. Nous avons, donc, tenté de savoir quel était le mal qui ronge le sport dans la commune de Boudjima. En nous rapprochant, tout d'abord, des responsables du sport roi, ils nous ont fait remonter aux origines de la disparition des deux clubs qui ont fait la gloire de la commune. Le MB Boudjima et l'AC Boudjima ont évolué dans les plus hautes divisions de wilaya et de région. Un conflit de leadership conduira, au début des années quatre-vingt-dix, à la dissolution du MBB pour laisser place à l'autre club. Ces péripéties auront, tout de même, comme conséquence la suspension du stade de Boudjima, pourtant homologué. Quelques années plus tard, le président a été déchu pour une affaire de détournement d'argent, nous confiera-t-on. En cherchant dans les comptes du club, une éventuelle faille de comptabilité, nous avons constaté une régularité totale. Beaucoup de témoins de l'époque affirmeront que c'était une volonté d'utiliser le club à des fins politiciennes. Les campagnes électorales faisaient rage. Aujourd'hui, les petites catégories demeurent sans budget. Pis, elles sont endettées envers des transporteurs particuliers, Etouffées par les difficultés, ce sont toutes les catégories qui ont jeté l'éponge.. En ce qui concerne les arts martiaux, les problèmes ne se ressemblent pas mais les conséquences sont les mêmes. Activant dans les trois maisons de jeunes, les jeunes restent sans moyens. Ils n'ont ni tapis, ni matériel médical. Les encadreurs, qui résistent encore, payent de leur poche les frais de stages et de déplacements. «Que peuvent faire les cent milles dinars que nous donne l'APC une fois tous les deux ans?» s'interroge Kader, un jeune entraîneur de taekwondo. Concernant cet art martial, les pratiquants soulèveront un problème d'un autre genre. Divisé en deux filières, une partie active sous l'égide de HTF (International Taekwondo Federation) alors qu'une autre appartient à la WTF (World Taekewondo Federation). Mais, tandis que la première possède une fédération nationale, la deuxième n'a aucune tutelle. Les adeptes, pourtant très nombreux en Algérie, exercent ce sport dans l'illégalité. Une situation, comme celle du sport en général, qui appelle une politique globale pour la refonte du sport.

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