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Quand Sonelgaz «fixe» le prix de l'eau
LES DEUX SECTEURS SONT INTERDEPENDANTS
Publié dans L'Expression le 01 - 12 - 2008

Cette augmentation fera boule de neige, entraînant les autres secteurs dont le fonctionnement est intimement lié à l'énergie électrique.
Tranquillisant les citoyens sur le prix de l'eau qui n'augmentera pas, Abdelmalek Sellal a indiqué que cette augmentation ne pourra intervenir que si les prix de l'électricité connaissent une hausse. «La hausse des prix n'est prévisible qu'avec l'augmentation des coûts de l'électricité», a soutenu le ministre des Ressources en eau qui s'est exprimé hier, sur les ondes de la Radio Chaîne III. En d'autres termes, c'est Sonelgaz qui fixe le prix de l'eau. Toutefois, cela «n'est qu'une thèse qui ne peut être envisagée actuellement» car, assure-t-il, «l'Etat continuera à subventionner les prix de cette ressource naturelle». La déclaration de Abdelmalek Sellal risque de mettre dans la gêne les responsables de Sonelgaz qui, a plusieurs reprises, avaient projeté l'augmentation des tarifs de l'électricité dans les prochaines années. Seulement voilà, cette augmentation fera boule de neige, entraînant les autres secteurs dont le fonctionnement est intimement lié à l'énergie électrique.
Donnant plus d'indications sur le prix de revient de l'eau, l'invité de la Chaîne III a souligné que le dessalement de l'eau de mer (49DA/m3), tout comme le transfert de l'eau de In Salah à Tamanrasset (110DA/m3) reviennent trop cher à l'Etat. Cela étant, en dépit de toutes les stratégies mises en place par les autorités, l'Algérie ne cesse d'être guettée par le stress hydrique. Et pour cause: l'eau, cette denrée vitale, se raréfie de plus en plus. «Malgré les efforts consentis par l'Etat, l'Algérie est toujours en dessous du seuil des 1000m3 par habitant et par an, dont disposent les pays qui pâtissent du manque d'eau», estime le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal. Intervenant hier sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, M.Sellal a indiqué que cette situation est due, notamment, aux quantités insuffisantes de pluies enregistrées ces dernières années. Un rapport sur l'état des lieux des secteurs de l'eau potable en Afrique, publié au début de ce mois, par la Coopération technique belge (CTB), indique que l'Algérie est classée parmi les 17 pays africains touchés par le déficit hydrique. Il faut rappeler, en ce sens, qu'en Algérie la disponibilité en eau est de 500m3 par an et par habitant.
Les prévisions de la CTB indiquent qu'à l'horizon 2020, cette disponibilité diminuera jusqu'à 450m3 par an et par habitant.
C'est dire le défi qui guette l'Algérie, notamment avec une pluviométrie de plus en plus insuffisante pour combler le déficit constaté. Justement, pour parer à une éventuelle crise, les pouvoirs publics ont diversifié les projets et, pour ainsi dire, les ressources hydriques.
Dessalement d'eau de mer, réalisation de barrages, transfert de l'eau de In Salah à Tamanrasset...ce sont autant de projets sur lesquels mise l'Algérie afin de garantir, un tant soit peu, sa sécurité hydrique. Le gouvernement a même dégagé une enveloppe budgétaire de plus de 20 milliards de dollars, pour financer ces projets, dont 16 milliards de dollars dans le cadre du programme quinquennal 2009-2014.
Néanmoins, ces coûts peuvent être amortis en recourant au stockage de l'eau dans les 63 barrages existants actuellement sur le territoire national. Cependant, ces réalisations s'avèrent insuffisantes, non du point de vue quantitatif, mais plutôt des quantités insuffisantes de la pluviométrie enregistrée ces dernières années. Mais, pour l'année en cours, il semble que l'Algérie n'accusera aucune difficulté en la matière, d'autant que le taux de remplissage des barrages, estimé à 48,16%, va crescendo. «Contrairement aux années précédentes, la pluie est "arrivée" tôt cette année. C'est quand même de bon augure pour notre pays», estime le ministre des Ressources en eau. Réagissant à la crise financière, qui secoue actuellement la planète et ses répercussions sur le secteur de l'hydraulique en Algérie, M.Sellal a souligné que «les projets entamés par l'Algérie durant les décennies précédentes ont été suffisamment compromis pour qu'ils soient frappés par la crise financière mondiale».
Et d'ajouter: «la plupart des projets sont actuellement opérationnels, dont le barrage de Beni Haroun qui alimente 6 wilayas; et ceux de Taksebt et de Koudiet Asserdoun, qui alimentent les wilayas du centre du pays» a conclu le ministre des Ressources en eau.


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