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La fin d'une époque
IL EST LOIN LE TEMPS OÙ LE FFS ET LE RCD CONTRÔLAIENT LA KABYLIE
Publié dans L'Expression le 29 - 12 - 2008

Le temps où les partis politiques fortement implantés dans la wilaya remplissaient les stades est révolu. Ni le RCD ni le FFS ne sont en mesure d'animer des meetings populaires d'envergure devant des milliers de militants et de sympathisants comme cela fut le cas dans les années quatre-vint-dix. Haranguer les foules dans un climat festif n'est plus possible suite aux différentes saignées successives ayant touché les deux partis, dont l'importance numérique ne cesse, depuis des années, de se rétrécir comme une peau de chagrin. A titre d'exemple, l'anniversaire de la création du FFS, en septembre dernier, a été abrité dans la salle du petit théâtre de la Maison de la culture Mouloud-Mammeri. Karim Tabbou, premier secrétaire du FFS, a beau rassurer ses militants que l'affaiblissement de son parti est une pure affabulation des médias, la réalité est perceptible. Alors qu'il arrachait facilement la majorité au sein de l'APW, le parti de Hocine Aït Ahmed a cédé la place au RCD lors des dernières élections municipales. Et même le RCD, sans s'être allié avec le FLN, n'aurait pas pu obtenir la présidence du conseil wilayal.
Une coalition qui a contraint le parti de Saïd Sadi à céder la première vice-présidence au parti de Belkhadem. C'est-à-dire que ni le RCD ni le FFS ne pouvaient et ne peuvent composer sans s'unir, même de manière circonstancielle, avec l'un des deux partis de l'Alliance présidentielle, le RND ou le FLN.
Les convictions profondes de démocratie, de laïcité et de liberté d'expression des deux partis de la région, ont vite cédé le pas aux ambitions individualistes des animateurs politiques. La base militante s'est rendu compte que derrière toutes les promesses électoralistes, se cachait une soif insatiable de la course vers le «koursi». Ce n'est pas un hasard si à la veille d'une élection aussi importante que la présidentielle, la région la plus politisée d'Algérie enregistre un mutisme inédit. Beaucoup d'observateurs lient la discrétion des partis à leur incapacité latente à mobiliser les foules.
«Le FFS et le RCD sont incapables de remplir aujourd'hui la grande salle de la Maison de la culture, car la population a constaté, au fil des années, que ces partis ne reviennent à la base que lorsqu'ils ont besoin de leurs voix. Une fois l'élection passée, on ne revoit plus ni les chefs de parti ni les députés», souligne un professeur d'université qui suit depuis des années l'évolution de la situation politique en Kabylie. D'autres raisons du recul des partis RCD et FFS sont inhérentes à la gestion très discutable des Assemblées populaires communales qui sont entre les mains de ces deux formations politiques.
Plusieurs APC restent bloquées pendant des mois parce qu'un consensus n'est pas dégagé quant aux choix des élus devant occuper les vice-présidences. C'est devenu une habitude que d'entendre des citoyens de la wilaya de Tizi Ouzou faire des commentaires du genre: «Même si la gestion du FLN fut mauvaise, elle ne l'a pas été autant que celle du RCD et du FFS.» D'autres éprouvent même de la nostalgie par rapport à l'époque du parti unique car, arguent-ils, «en ces temps au moins, il y a avait la paix et le pain».


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