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Le rêve brisé des islamistes
PRESIDENTIELLE 2009
Publié dans L'Expression le 25 - 01 - 2009

Il n'y aura pas de candidature unique pour défendre leurs couleurs.
Le miracle n'a donc pas eu lieu. Ce week-end, les regards étaient braqués sur Zéralda. En Nahda y tenait son conseil consultatif. La nouvelle est tombée. La mouvance islamiste n'aura pas de candidature unique. Elle risque fort de marquer par son absence l'élection présidentielle d'avril 2009. Simple crise ou panne de candidats? Il y a un peu des deux. L'héritage du leader «incontesté» d'En Nahda, le cheikh Abdallah Saâd Djaballah, est lourd à porter. Les épaules des nouveaux responsables d'El Islah et d'An Nahda sont encore trop frêles pour affronter un rendez-vous électoral majeur. Rien ne laissait cependant présager que le scénario de l'abstention allait l'emporter.
Les leaders islamistes (Boulahya, Djahid Younsi, Fateh Rebeï) avaient donné l'impression de reprendre du poil de la bête. Ils ont multiplié rassemblements et déclarations, laissant même entendre qu'ils allaient décider d'une candidature unique.
Tous les regards se sont alors focalisés sur Abdallah Saâd Djaballah pour porter haut et même très haut l'emblème de la mouvance islamiste. Le cheikh est certes en rupture de ban avec les deux formations qu'il a créées, dont la popularité est restée intacte. Ce dernier a fini par mettre fin au suspense qui a entouré sa probable candidature en affirmant ne pas «être» concerné par le scrutin. Il ne briguera donc pas la magistrature suprême d'avril 2009. Il ne sera pas le challenger tant souhaité par certains observateurs de la scène politique algérienne et même par certains partis.
Des sources, jugées très crédibles, ont fait état d'une rencontre entre le secrétaire général du FLN et l'ex-président d'El Islah et d'En Nahda. Abdelaziz Belkhadem et le leader islamiste se seraient réunis au siège du Front de libération nationale dans le dernier trimestre de 2008. Il a été question d'une éventuelle participation du cheikh à l'élection présidentielle d'avril prochain. Dans une interview accordée au journal londonien, à capitaux saoudiens, El Hayet, le leader islamiste, Abdallah Djaballah, n'avait pas caché ses ambitions. Il se disait porteur d'un projet politique à même de rassembler toutes les sensibilités. Il aura pour but de «contribuer à un changement radical de la situation politique que vit le pays». Le cheikh Djaballah venait alors de semer à nouveau l'espoir dans les rangs de la mouvance islamiste en pleine déconfiture. El Islah et En Nahda n'ont pu totaliser que 3,5% des suffrages lors des élections locales de novembre 2007. Leur étoile a décliné depuis que le zaïm islamiste a quitté, certes forcé, ces deux formations qu'il a portées au firmament. Il a imposé El Islah comme troisième force politique du pays lors des élections de 2002 en arrachant 43 sièges. Que s'est-il donc passé pour que l'euphorie, qui a entouré la participation de Djaballah à la présidentielle de 2009, soit ainsi retombée? Dans une déclaration à L'Expression cheikh Djaballah a ainsi expliqué: «Cette échéance ne me concerne pas. Elle n'est pas l'une de mes priorités.» Comme rampe de lancement et de retour remarqué sur la scène politique, l'occasion était, malgré tout, bonne à saisir. A moins que la perspective de croiser le fer avec le grand favori de cette élection, ne l'ait guère emballé. Abdelaziz Bouteflika risque de ne pas avoir de concurrents à sa mesure avec la défection du cheikh.
D'un autre côté, c'est tout simplement le rêve de nombreux sympathisants d'Abdallah Saâd Djaballah, qui vient de se briser.
La mayonnaise ne semble pas avoir pris. Les contacts supposés entre le secrétaire général d'En Nahda, Fatah Rebeï, et le leader islamiste semblent avoir capoté. Et quelle crédibilité accorder aux propos du secrétaire général d'El Islah, Djahid Younsi, tenus le 25 décembre 2008 sur les ondes de la Chaîne II de la Radio nationale?
Ce jour-là, Djahid Younsi avait laissé entendre qu'El Islah et En Nahda allaient s'entendre sur une candidature unique. Or, les appels à l'union sont restés vains. Les tractations et le travail de coulisses n'ont enfanté que du vent.
La mouvance islamiste, qui donne l'impression d'être dans la tempête, risque fort aussi de perdre en crédibilité. Et la réunion de Zéralda, de laquelle il était tant attendu, se dégonfla comme un ballon de baudruche.


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