Actuellement, beaucoup de projets en cours sont en passe de devenir une réelle mine d'or pour les entreprises étrangères. Apparemment, l'Algérie représente un vaste périmètre d'investigation favorable à de fructueux investissements pour les entrepreneurs belges. C'est du moins ce qui a semblé se dégager de la réception organisée hier par l'ambassadeur du Royaume de Belgique en Algérie, Christiaan Van Driessche en l'honneur des entreprises belges implantées en Algérie. Lors de cette soirée organisée au bureau économique de l'ambassade, M.Van Driessche a expliqué que «l'Algérie et la Belgique ont développé au fil des années une réelle coopération qui a engendré de multiples projets tous aussi consistants les uns que les autres.» Selon lui, de nombreuses sociétés ont déjà installé des bureaux en Algérie et d'autres comptent ouvrir par la suite des filiales.«Je pense qu'aujourd'hui plus qu'avant, il y a beaucoup plus d'opportunités pour que les investisseurs belges s'installent en Algérie», a déclaré M.Van Driessche. D'autre part, il a indiqué que son ambassade est en train d'organiser la prochaine visite du ministre belge des Affaires étrangères et de la Coopération. Cette visite entre dans le cadre des relations bilatérales entre les deux pays. Il a qualifié ces dernières d'excellentes. De son côté, l'attachée économique et commerciale de l'ambassade, Kathlijn Fruithof a souligné qu'il y a 11 participants dans le stand belge au Salon Batimatec, un chiffre légèrement supérieur à celui des précédentes participations: la plupart ont déjà participé au Salon organisé par Batimatec et sont déjà installés en Algérie. La Belgique est en train de diversifier ses produits d'exportation vers l'Algérie. «Il y a un an déjà, notre bureau avait organisé un séminaire en Belgique dans le but d'informer et d'inciter les hommes d'affaires belges à investir en Algérie», a-t-elle indiqué. Le bureau de l'ambassade table sur une participation massive des entreprises belges compte tenu du volume important des appels d'offres algériens. Le souci majeur des sociétés européennes est celui de la vague de licenciements qui déferle sur une Europe profondément affectée par la crise économique qui semble avoir, du moins, épargné l'Algérie. Il y a actuellement beaucoup de projets en cours en Algérie ce qui représente une véritable soupape de sécurité et une réelle mine d'or pour les entreprises européennes. Cette nouvelle situation née des nouveaux développements a renforcé la relation de complémentarité qui existait déjà entre les deux pays. Il s'agit, bien sûr, de l'investissement et du savoir-faire belge. A titre d'exemple, à Annaba, une entreprise bruxelloise a repris une entreprise d'ingénierie algérienne en difficulté et compte la faire prospérer grâce à une méthode de gestion plus rigoureuse. «On a ainsi su combiner la compétence belge et l'expérience algérienne.» Tout cela afin de rééquilibrer les échanges algéro-belges: les exportations belges de 2006/2007 vers l'Algérie ont augmenté de 36%, soit 700 millions d'euros alors que les importations constituées essentiellement de gaz s'élèvent à deux milliards d'euros.
