La faculté de technologie de l'université Abderrahmane-Mira de Béjaïa en collaboration avec Lamos, laboratoire spécialisé en modulation et optimisation des systèmes, organise un séminaire spécialisé dans le transport, les 25 et 26 avril en cours. Sous le thème «Enjeux et perspectives», des conférence et autres travaux d'atelier sont au programme pour débattre de l'impact des méthodes scientifiques sur le secteur des transports et sur l'économie nationale. En ouvrant le séminaire, le professeur Djamil Aïssani a souligné que la recherche scientifique dans l'application des méthodes scientifique est une condition sine qua non pour tout développement. «Le développement dans sans aspect global n'est pas le fait du hasard, mais plutôt le fruit d'une recherche planifiée», soutient-il à juste titre d'ailleurs. Quant au professeur, Zahir Djidjeli, directeur de la recherche au ministère des Travaux publics, il a mis l'accent dans son intervention sous le thème «L'impact du transport sur l'économie nationale» sur la nécessité de développer le secteur des transports pour rattraper le retard économique. «On mesure le degré du développement d'un pays par rapport au degré du développement de son secteur des transports. Dans ce domaine, l'Algérie est en chantier jusqu'à 2025. Nous accusons un retard énorme en la matière vu la superficie de notre pays. Malgré l'existence de quelque 25 aéroports, ports et gares ferroviaires, 90% de nos marchandises et autres trafics liés à l'activité industrielle, commerciale..se font par voie routière» révèle-t-il. Prenant la parole, Robert Joumart de l'université de Paris a voulu attirer l'intention sur les risques du développement des transports sans la prise en charge du volet environnement. «Il faut sensibiliser tous les acteurs du secteur des transports des pays en développement aux problèmes de la pollution de l'air et de l'environnement, notamment ses effets sur les populations et les écosystèmes», a-t-il averti avant de recommander: «L'Algérie doit déployer des efforts pour la maîtrise et la réduction des impacts du secteur du transport sur l'environnement, tout en assurant un développement moderne des moyens de transport sur le territoire national.»
