La salle de l'OPOW va certainement vibrer à l'occasion de cet événement sportif. Les sportifs de la wilaya de Béjaïa en général, les adeptes des arts martiaux et les amateurs du karaté-do en particulier vont vibrer pendant deux jours aux rythmes des jeux de jambes à l'occasion des compétitions de la Coupe d'Algérie kumité et kata. La Fédération algérienne de karaté (FAK) organise aujourd'hui jeudi 18 et demain 19 juin, en collaboration avec la Ligue de wilaya de Béjaïa, les compétitions de la Coupe d'Algérie de karaté-do, kumité et kata (garçons et filles, toutes catégories), à la salle omnisports de l'OPOW. Cette salle va très certainement vibrer pendant ces deux jours de compétition et surtout au rythme des jeux de jambes et autres cris spécifiques à la discipline du karaté-do. A cet effet, plus de 600 athlètes des deux sexes, des catégories minimes, cadets, juniors et seniors, venus de toutes les régions du pays et représentant huit Ligues régionales qui englobent quelque 36 Ligues de wilaya, vont rentrer en compétition pour défendre crânement leurs chances afin de décrocher les places du podium mises en compétition tout en visant la plus haute marche. La Ligue de karaté de la wilaya de Béjaïa, organisatrice de l'événement, n'a lésiné sur aucun moyen pour réussir une compétition sur tous les plans. «Nous sommes fin prêts pour accueillir comme il se doit les délégations et les compétiteurs. Après avoir veillé sur les conditions d'accueil et d'installation des délégations, nous nous apprêtons à nous attaquer au volet organisationnel dans la salle de compétition et ses alentours, (tatamis, secrétariat et administration...) et je peux vous déclarer d'ores et déjà que nous avons pris toutes nos dispositions pour réussir une bonne organisation», nous dira M.Kamel Abbou, le président de la ligue de karaté de Béjaïa. Par ailleurs, même si toutes les conditions sont réunies sur le plan organisationnel, la réussite des compétitions des arts martiaux dépendra de la qualité de l'arbitrage, volet qui a fait à chaque fois l'objet de beaucoup de critiques à l'instar de l'édition dernière, tenue pour rappel à Annaba.
