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Un polar moderne réactualisé
SUR LE TOURNAGE DES AVENTURES DU COMMISSAIRE LIOB À ALGER
Publié dans L'Expression le 29 - 09 - 2009

Les ruelles d'Alger connaissent en ce moment un mouvement inhabituel dû au tournage du film et feuilleton des Aventures du commissaire Liob, d'après le scénario de l'écrivain Yasmina Khadra.
Dimanche dernier, sous un temps pas très clément oscillant entre pluie et accalmie temporaire, a eu lieu le tournage d'une séquence en compagnie, entre autres, du comédien Lyès Salem qui figure parmi le casting du film. Une journée bien chargée. En effet, après le café Tontonville pas loin du Théâtre national algérien, les «bagages» devaient être dépliés de nouveau du côté du boulevard Mohammed V puis le soir au Palais de la culture ou Lyès Salem devait tourner une scène bien musclée.... L'Expression relève-t-on, est partenaire de ce projet faramineux. Réalisé par Bachir Derraïs, coproducteur sur le long métrage et producteur exécutif, de la série laquelle est produite par ailleurs, par la Télévision algérienne, avec une aide à hauteur de plus de 80 millions de dinars, le film se veut, comme nous l'a bien souligné Bachir Derraïs sur les lieux du tournage «moderne abordant des enquêtes actuelles». Vous l'aurez compris, le produit sera décliné sur deux formats, l'un en feuilleton pour la télé à raison de six épisodes d'une heure chacun et l'autre en long métrage pour le cinéma. Il s'agit en fait de la suite de Morituri sauf que cela se déroule en 2009, a contrario du livre dont les événements ont lieu dans les années 1990. Le film, s'en est enorgueilli le réalisateur, compte plusieurs visages féminines dont l'actrice Nadia Kaci (Viva l'Aldgérie, Délice Paloma...) et de nouvelles têtes. Le commissaire Liob sera campé par Abbas Zamani à la place de Miloud Khatib. Seul Sid-Ali Kouiret échappe à ce changement et garde son personnage dans ce nouveau film. Parmi les figures de proue qu'on retrouvera cette fois-ci,des têtes d'affiches des plus connues et confirmées ou moins connues, castées à travers les quatre coins du pays. Parmi les plus connus, on cite Hassen Kachach alias Mostefa Benboulaïd, Mustapha Laribi, le jeune premier des feuilletons télés, Lyès Salem, le réalisateur du nom moins célèbre et caustique Mascarades, ici dans la peau d'un «nettoyeur», engagé par la mafia, Rachid Farès, le talentueux Sid-Ahmed Agoumi, la grande Beyouna qui se réconciliera de cette façon avec sa petite lucarne algérienne après avoir pris un peu le large et respiré l'air de la gloire outre-mer et Aussi Mohamed Bouchaïb. Un casting de rêve alléchant qui jouera certainement en faveur du succès de ce film rocambolesque. En tout, une quarantaine d'acteurs entre anciens et nouveaux qui prendront part à ce polar. «Il y a des acteurs que nous avons fait venir de Béjaïa, de Mascara, d'Oran, de Batna, de Annaba etc. Ce sont de vrais acteurs.» Le tournage a débuté il y a trois mois exactement. L'équipe a filmé, notamment dans des commissariats où il a bénéficié, tient à faire remarquer Bachir Derraïs, du soutien des écoles de police de Chateauneuf et de Soumaâ.
L'histoire, en gros, est celle des aventures du commissaire Liob traquant le cartel de la mafia et principalement celui d'un homme d'affaires véreux, impliqué dans des trafics de marchandises louches. Adapté des histoires de Yasmina Khadra qui signe aussi le scénario, le film, souligne Bachir Derraïs reste fidèle avec juste une petite réactualisation faite par rapport aux moyens technologiques de la police car, aujourd'hui, elle connaît des moyens d'investigation et d'enquêtes plus sophistiquées. C'est aussi, une lourde armada technique qui est utilisée dans cette production qui a fait appel aux meilleurs techniciens algériens et étrangers. 95% du tournage se passe durant la nuit, explique le réalisateur, et ceci pour restituer l'atmosphère lugubre qui règne dans le polar. Le film aura pour originalité, de faire intégrer dans sa dynamique des cascades et autres courses poursuites à l'aide de professionnels du domaine ramenés de France. Des choses novatrices qu'on n'a pas trop l'habitue de voir en Algérie. «On doit cela au talent de l'auteur qui se cache derrière. Je crois que l'Algérie n'a pas connu ce genre de chose, depuis El Harik sans parler des comédiens de qualité que j'ai choisis d'un peu partout pour donner la chance à tout le monde. Car ce n'est pas normal de voir toujours les mêmes têtes à la télé, notamment durant le mois de Ramadhan. Si on ne les ramène pas, c'est parce qu'ils coûtent de l'argent, pour les faire déplacer etc. Il faut faire travailler et donner sa chance à tout le monde. Le téléspectateur algérien a le droit de découvrir de nouvelles têtes pour que cela soit plus crédible. C'est pourquoi j'ai fait venir des comédiens que l'on ne connaît pas.» Il s'agira aussi de concilier, nous souligne-t-on, certains comédiens que l'on voit surtout au grand écran avec la Télé algérienne à l'image de Hassan Kechache, Nadia Kaci, Lyès Salem etc. Ces derniers apparaîtront, faut-il le noter, pour la première fois au petit écran. Pour l'instant, tout se déroule très bien. Aucun obstacle n'est venu perturber le tournage, si ce n'est ces quelques gouttelettes de pluie tombées, sans toutefois empiéter gravement sur le planning du tournage. Mises à part quelques interjections émanant de la population qui s'étonne de leur venue, par moment, le tournage se poursuit tranquillement sans trop de difficulté majeure malgré la lourde thématique développée. Le projet est né en 2005, affirme Bachir Derraïs. L'idée est venue de Yasmina Khadra de faire une série de polars pour le compte de la Télévision algérienne, à sa tête Hamraoui Habib Chawki à l'époque qui avait adhéré au concept; mais les occupations des uns, qui avec ses romans, qui avec ses films, a fait retarder l'aboutissement du projet. Le départ de Hamraoui n'affecte aucunement son déroulement a tenu à préciser Bachir Derraïs qui argue du bon rapport professionnel avant tout qui lie son métier avec l'Entv. S'agissant du moment de sa sortie, Bachir Derraïs réfute l'idée de le faire sortir impérativement pour le mois de Ramadhan «Quand j'entends Ramadhan j'attrape une allergie! La télévision doit diffuser ses produits durant toute l'année. Je ne sais si c'est le hasard ou autre, mais toute la médiocrité passe durant le Ramadhan. Je préfère que mon produit ne passe pas durant ce mois. Il y a l'hiver, les gens ont envie de regarder la télé. Je préfère que mon produit soit diffusé en hiver». Etant toujours par monts et par vaux sur plusieurs fronts à la fois, Bachir Derraïs est actuellement à la recherche du financement pour son autre film sur Matoub Lounès tout en s'occupant de la production du nouveau film d'Alexandre Arcadi d'après l'histoire originale de Ce que le jour doit à la nuit, le livre de la maturité par excellence de Yasmina Khadra.


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