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80% des femmes prennent la pilule
CONTRACEPTION EN ALGERIE
Publié dans L'Expression le 01 - 10 - 2009

L'état débourse, annuellement, quelque 400 millions de dinars pour éviter les grossesses non désirées.
La grande majorité des femmes algériennes ont recours aux moyens de contraception pour contrôler les naissances. Selon la directrice de la population chargée de la planification familiale au sein du ministère de la Santé, Keddad, Nacéra, «le taux d'utilisation de la contraception en Algérie a atteint les 62%».
Ce taux a beaucoup évolué durant ces dernières décennies puisque, selon la même responsable, il n'était que de 7% durant les années 70. D'autre part, Mme Keddad a noté que les Algériennes utilisent beaucoup plus la pilule que les dispositifs intra-utérins, qui ont pourtant moins d'effets secondaires.
La conférencière a précisé, en outre, que 80% des Algériennes utilisent ce moyen contraceptif. «Je suis satisfaite du taux de prévalence de la contraception en Algérie, mais elle a estimé qu'il reste beaucoup à faire en matière de sensibilisation, notamment auprès des jeunes», a estimé Mme Keddad qui s'exprimait lors de la première Journée mondiale de la contraception en Algérie organisée mardi dernier à Riadh El Feth (Alger).
Pour la même responsable, cette évolution revient aux efforts fournis par l'Etat en allouant, chaque année, plus de 400 millions de dinars par le biais de la loi de finances pour l'achat de la pilule qui est distribuée gratuitement par les structures sanitaires, afin d'éviter les grossesses non désirées.
La responsable du ministère de la Santé s'est dite favorable à l'idée de mettre à la disposition des jeunes Algériens l'information et les moyens nécessaires pour l'espacement des naissances et faire barrière aux grossesses non désirées.
Cette journée a été organisée conjointement, par Bayer Algérie et l'Association algérienne pour la contraception familiale. Des participants à cette rencontre ont, axé leur intervention particulièrement sur la liberté de la femme.
«Avec les moyens contraceptifs, la femme a le pouvoir d'agir et surtout le pouvoir de choisir». Pour sa part, Mme Kerkache sage-femme Pepm (anatomie et physiologie de la femme et de l'homme), a mis l'accent sur l'évolution de l'activité de planification familiale en Algérie. D'après l'intervenante, la contraception ne concernait, à la fin des années 1960, que les couples mariés parce qu'elle était interdite hors mariage par la religion.
Alors qu'aujourd'hui, grâce aux campagnes de sensibilisation menées par le mouvement associatif et les clubs de jeunes, explique-t-elle, l'opération se fait même au sein des couples ayant des relations extraconjugales.
Cette évolution dans les moeurs, essentiellement ces deux dernières décennies, renvoie à des considérations autres que celles liées directement au désir des Algériens de se conformer à un planning familial proprement dit, même si dans ce registre, le travail de sensibilisation accompli par certaines associations, entre autres, l'Aapf, n'est pas à négliger. C'est plutôt l'exigence «économique» qui pousse de plus en plus de couples à opter pour un espacement des naissances.
Les conditions socioéconomiques du pays étant tout autres que celles qui prévalaient dans les années postindépendance, il est aujourd'hui presque rare de trouver encore des couples à huit ou neuf enfants.
Le recours au contraceptif n'est pas le propre des «citadines», les moeurs, sous l'impulsion d'une conjoncture extrêmement difficile, ont aussi positivement évolué dans les zones rurales où, jusqu'à il y a quelques années seulement, la pilule inscrite dans le registre tabou.


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