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Hillary Clinton met les pieds dans le plat
AFFAIRE AMINATOU HAIDAR
Publié dans L'Expression le 14 - 12 - 2009

Parmi les nombreux appels en faveur de la militante sahraouie des droits humains, celui lancé par la secrétaire d'Etat américaine aura ébranlé le Maroc sur la question des droits de l'homme.
Un coup de fil a suffi pour lever toute ambiguïté quant à la position de l'administration Obama dans cette dramatique affaire de respect de la dignité humaine. L'Amérique officielle a définitivement basculé en faveur du combat que mène la résistante sahraouie. La diplomatie marocaine se voit infliger un sérieux revers. Vendredi, l'ex-Première Dame des Etats-Unis et représentante de la politique étrangère américaine appelle son homologue marocain. Elle l'interpelle sur le cas d'Aminatou Haïdar, à propos de son état de santé très préoccupant depuis qu'elle a entamé une grève de la faim. Elle lui fait part de son «inquiétude» concernant l'état de santé de la pasionaria sahraouie. «Notre inquiétude pour la santé de Mme Haïdar et notre souhait que l'on essaie de résoudre cette situation dès que possible.»
C'est en ces termes que la secrétaire d'Etat américaine s'est adressée à Taïeb Fassi Fihri, ministre marocain des Affaires étrangères, qui se trouvait à New York vendredi, a indiqué lan Kelly le porte-parole du département d'Etat. Pour rappel, la militante sahraouie des droits de l'homme avait été expulsée le 13 novembre dernier par les forces d'occupation marocaines d'El Aâyoune vers l'île de Lanzarote dans l'archipel des Canaries, pour avoir refusé de mentionner, «nationalité marocaine» sur sa fiche de débarquement. La réaction de l'administration américaine n'est en fait qu'un rappel à l'ordre.
En effet, dès le 26 novembre elle avait manifesté sa «préoccupation» au sujet de l'état de santé de Aminatou Haïdar.
«Washington demeure inquiet pour le bien-être et la santé de la militante sahraouie Aminatou Haïdar, lauréate du prix Robert F. Kennedy pour les droits de l'Homme 2008 et du prix 2009 du courage civil de la Fondation Train», avait souligné un précédent communiqué de la diplomatie américaine. Voilà qui vient remettre les pendules à l'heure à propos de la position de cette dernière, vis-à-vis du conflit du Sahara occidental, jugée promarocaine et en faveur du plan de large autonomie prônée par le Royaume alaouite. Il est de notoriété publique que l'Administra-tion Bush l'avait soutenu. En visite au Maroc au début du mois de novembre 2009, la nouvelle secrétaire d'Etat américaine a laissé entendre que la position de son pays n'avait guère évolué à ce sujet. Ses déclarations ont-elles été interprétées? La presse et les officiels marocains y avaient, en tous les cas, applaudi à tout rompre. «Il s'agit d'un plan, qui, vous le savez, a été amorcé sous l'Administration Clinton. Il a été réaffirmé sous l'administration Bush et il demeure la politique des Etats-Unis sous l'administration Obama. Actuellement nous soutenons le processus des Nations unies, car nous estimons qu'un règlement pacifique des difficultés qui existent avec vos voisins de l'est, du sud, de l'ouest servira les intérêts de tout le monde...Je ne veux pas qu'il y ait de doute, dans la région ou ailleurs, au sujet de notre politique qui demeure inchangée», avait déclaré dans une interview accordée à l'agence de presse officielle MAP, Hillary Clinton, en marge de la sixième réunion ministérielle du Forum pour l'Avenir qui s'est tenu à Marrakech du 2 au 3 novembre 2009. Nul n'ignore que le président américain, qui vient d'être distingué du prix Nobel de la paix, a été sollicité dès le début de son mandat par de nombreux sénateurs démocrates emmenés par leur emblématique chef de file, disparu le 25 août dernier, pour soutenir la tenue d'un référendum d'autodétermination au Sahara occidental. «Alors que vous entamez votre mandat, nous vous demandons instamment ainsi qu'à votre administration d'agir pour soutenir le peuple du Sahara occidental dans son droit à l'autodétermination à travers l'organisation d'un référendum libre, juste et transparent» avaient écrit à Barack Obama, Ted Kennedy et ses compagnons. Aminatou Haïdar qui symbolise plus que tout le rêve de liberté du peuple sahraoui à travers la farouche résistance qu'elle oppose aux forces de répression marocaines, tout en courant le risque d'y laisser sa vie, a soulevé l'admiration de la communauté internationale.
Leur mise à l'index et leur condamnation sont unanimes. L'organisation américaine Human Rights Watch, qui vient de saisir le Commissariat européen des droits de l'homme a manifesté, à son tour, sa préoccupation quant à la situation dramatique que vit Aminatou Haïdar suite à son expulsion par le Maroc. «Human Rights Watch exprime son inquiétude car les autorités espagnoles n'ont pas aidé la militante sahraouie à rentrer chez elle. Cette expulsion est une atteinte au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination...», a conclu le communiqué de l'organisation internationale.


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