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L'argent ou la casse du bus
ORAN
Publié dans L'Expression le 20 - 01 - 2010

Le racket, exercé au su et au vu de tout le monde, semble se légitimer. Des jeunes s'érigent en propriétaires de tous les quais.
Le racket des bus prend des courbes fulgurantes. Les transporteurs de voyageurs des lignes urbaines et rurales vivent au rythme de cette menace aux allures phénoménales. «Cela fait plus d'une semaine que tu n'as pas payé les droits de stationnement.» Telle a été l'injonction, sans appel, lancée froidement par un «ange gardien» sommant un receveur de la ligne 11 de s'acquitter de sa dette cumulée.
Sous la menace, le chef de quai n'a pas dissimulé sa disposition à passer à l'acte en faisant immédiatement appel à ses compères. Paniqué, le receveur s'acquitte illico presto de la taxe exigée par le détrousseur des temps modernes.
«On n'y peut rien. Ce racket, exercé au su et au vu de tout le monde, semble se légitimer à la faveur de l'absence des autorités censées juguler le phénomène», a déploré un chauffeur de bus assurant la ligne B. En effet, une centaine de jeunes et même moins jeunes s'érigent en propriétaires de tous les arrêts de bus.
Toutes les lignes sont touchées par cette nouvelle forme de terrorisme. «Aucune autorité ne semble apte à prendre au sérieux ce phénomène», ont déploré plusieurs receveurs.
A Haï Sabah près de l'Usto, le mode opératoire est simple. Les responsables des quais s'alternent dans leur besogne, laissant supposer que des réseaux organisés dominent tous les arrêts de bus.
Les frais de «transit et de stationnement» varient selon la trajectoire et le nombre de passagers empruntant le bus. Ainsi, le bus assurant la liaison de Haï Sabah au centre-ville est sommé de s'acquitter d'une somme de 50 dinars à chaque arrêt marqué. Le même tarif est appliqué au niveau de la localité d'Es Senia au centre-ville.
Dénoncer ou s'opposer à une telle évidence est synonyme de graves représailles. Tous les bus sont ciblés par ces jeunes qui se sont autoproclamés maîtres des lieux.
En effet, à la moin-dre résistance, le chauffeur du bus est sommé de cesser son activité.
Braver cette nouvelle horde c'est s'exposer à des attaques à coups de pierre et autres agressions. Sur un autre plan, des centaines s'ingénient à investir dans un autre créneau aussi juteux, le squat des parkings. Là aussi toute résistance serait vaine.
Sous la menace du gourdin, les chauffeurs en quête de stationnement sont obligés de payer à l'avance les droits de stationnement.
En l'absence totale d'une politique de gestion et en raison de l'abandon des parkings, les aires de stationnement de la capitale de l'ouest du pays sont livrées aux plus puissants.
Près de 200 lieux sont détournés de leur vocation initiale pour être transformés illégalement en parkings payants alors que la municipalité n'en tire aucun gain. La matraque fait office de loi contre le refus de verser les 50 dinars.


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