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«Mon père a humilié l'Amérique»
OMAR BEN LADEN A PARLE
Publié dans L'Expression le 23 - 01 - 2010

Si Oussama Ben Laden est assassiné, son fils promet davantage de malheurs aux Américains.
«Mon père a humilié l'Amérique.» C'est ce que vient de déclarer récemment un des fils d'Oussama Ben Laden, Omar, dans la publication Rolling Stone.
Omar Ben Laden prétend que le but ultime de son père est d'éliminer les Etats-Unis. Il prévient également les USA que la mort de son père pourrait déclencher, dans le rang des militants islamistes, une vague d'attaques très graves. Il ajoute même que Barack Obama commet une erreur dramatique en envoyant des troupes supplémentaires en Afghanistan.
«Comme nous avons coutume de dire dans le monde arabe, c'est comme verser de l'eau sur du sable qui n'en est que plus fort», avertit Omar Ben Laden, 29 ans et fils du terroriste le plus recherché de la planète dans une interview réalisée en partie en Syrie.
Omar Ben Laden n'était qu'un des nombreux fils d'Oussama Ben Laden avant de devenir mondialement connu depuis son mariage avec Jane Felix-Browne, une femme qui a le double de son âge. Le couple s'était rencontré aux pyramides de Gizeh avant de devoir s'exiler après les refus de demande d'asile du Qatar, de l'Egypte, de la Grande-Bretagne et de l'Espagne.
Omar Ben Laden n'est pas un fils aux qualités extraordinaires, mais il a gagné sa vie en tant que négociant de métaux dans la ville saoudienne de Djeddah. Il se compare volontiers à l'acteur américain Mel Gibson et rêve de travailler pour les Nations unies et de rencontrer Barack Obama et Hillary Clinton. «Si j'avais le pouvoir que détient le président Obama, j'essaierais immédiatement d'arriver à une trêve. Pendant six mois ou un an, le calme: ni armes, ni combats, ni soldats. Vous savez, la guerre en Afghanistan ne pourra jamais être gagnée. Cela n'a rien à voir avec mon père en soi, mais avec le peuple afghan tout entier», explique Omar Ben Laden
Ben Laden est-il mort? Hormis quelques enregistrements audio vaguement authentifiés, aucun service n'est en mesure de savoir quoi que ce soit sur le sort du numéro un d'Al Qaîda. Bien implantés en Afghanistan, au Pakistan et dans la plupart des pays du Golfe, il n'est pas concevable que les faucons de la CIA ne soient pas renseignés et en temps réel sur cette question.
L'opinion publique mondiale a complètement oublié Ben Laden, mais sa présence est rappelée à la lumière d'un entretien accordé par un de ses fils à une publication qui ne cadre pas avec le sujet. Les promoteurs de l'image de Ben Laden ne cessent de surprendre. Le choix de cette publication est tout un programme à déchiffrer. Est-ce un message que les adversaires politiques d'Obama veulent lui transmettre tout comme souhaitent le faire les partisans de la présence américaine en Afghanistan? C'est plausible.
«Je suis un des douze fils d'Oussama Ben Laden. J'ai passé mon enfance dans des camps d'entraînement au Soudan et en Afghanistan entre des guerriers militants qui testaient les armes chimiques sur des chiots. Et quand Bush s'est lancé dans sa croisade contre l'Afghanistan, en 2000, mon père était absolument ravi, car cela prouvait au monde que pour les USA, son pays valait la peine que l'on dépense des fortunes. Cela lui donnait de l'importance! Malgré l'argent qu'ils ont perdu dans une chasse vaine pour trouver mon père, les Américains peuvent s'estimer heureux de ne pas avoir atteint leur but.
Car s'il devait mourir sous les armes américaines, les choses empireraient gravement, les répercussions seraient dramatiques. Ce serait une catastrophe mondiale», dit Omar Ben Laden. S'il faut considérer cela comme une menace, il faut s'interroger sur la partie visée.


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