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«Impossible d'identifier les responsables des disparitions»
FAROUK KSENTINI À PROPOS DE LA TRAGEDIE NATIONALE
Publié dans L'Expression le 20 - 03 - 2010

«Sur le plan civil, l'Etat est responsable, mais pas coupable des disparitions» a-t-il estimé.
«Il est impossible d'identifier, aujourd'hui, les responsables des disparitions durant la tragédie nationale» a affirmé le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'homme.
A une question sur le dossier des disparus, M.Ksentini a expliqué, lors d'une rencontre-débat organisée par le quotidien El Moudjahid, que sur le plan intellectuel, la demande de vérité sur les disparitions est «parfaitement concevable et logique», mais, dans la pratique, elle est «irréalisable».
«Comment identifier, plus de dix ans après, des agents de l'Etat qui se sont rendus coupables de ces disparitions?», s'est demandé M.Ksentini. «Personne ne sait ce qui s'est passé en vérité et il n'y a ni archives ni témoignages», a-t-il relevé, s'interrogeant également «comment demander donc à l'Etat de se lancer dans des procès contre des personnes sans la moindre preuve ni de dossier substantiel».
Il a indiqué, dans ce contexte, que personnellement, il préfère que «la page soit tournée», soulignant qu'«aucun pays n'a réussi à identifier ni à juger des auteurs de disparitions même s'il y a eu des semblants de procès (dans un pays d'Amérique latine), presque anecdotiques», a-t-il dit. «Il faut être raisonnable et se rendre à l'évidence que l'Etat n'a pas à se lancer dans des opérations qu'il sait par avance perdues», a encore souligné M.Ksentini.
Il a affirmé, néanmoins, n'avoir «jamais cessé» de dialoguer avec les familles des disparus pendant la tragédie nationale qui demandent vérité et justice. Tout en indiquant que la question des disparus est «réglée partiellement», il a souligné que la Cncppdh «a fait tout ce qui était en son pouvoir pour amener l'Etat à reconnaître sa responsabilité civile dans cette affaire et admettre, par la suite, le principe de l'indemnisation». «Sur le plan civil, l'Etat est responsable mais pas coupable des disparitions» a soutenu M.Ksentini, rappelant le «chaos» dans lequel le terrorisme avait plongé le pays pendant la tragédie nationale et les ravages qu'il avait commis. «Le terrorisme n'a pas fait que des ravages sur les corps, mais surtout dans les esprits des gens», a-t-il indiqué avant de souligner que «tous les ingrédients» sont réunis pour que l'Algérie soit un Etat de droit même s'il a estimé que l'édification d'un Etat de droit est «difficile» du fait qu'elle «demande des moyens et du temps». Par ailleurs, abordant la dernière grève des enseignants et celle des praticiens de la santé publique, toujours en cours, M.Ksentini a estimé que «les revendications des grévistes sont légitimes», se réjouissant que la grève des enseignants «ne s'est pas avérée inutile même si elle a été pénible». Evoquant le dernier rapport américain sur les droits de l'homme «qui reproche à l'Algérie de ne pas respecter les délais de garde à vue et d'avoir des lieux secrets de détention», M.Ksentini estime que le dit rapport est «sans fondement». «Le rapport en question est fondé sur des généralités et ne donne pas de noms et de faits susceptibles de faire l'objet d'enquêtes et de vérifications et n'est donc pas crédible et est sans valeur», a-t-il conclu.


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