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Crise de leadership pour Sarkozy
LA DEBÂCLE DE LA DROITE EN FRANCE
Publié dans L'Expression le 27 - 03 - 2010

Les critiques des parlementaires de droite pleuvent sur la politique et le style du chef de l'Etat. Elles n'ont jamais été aussi fortes depuis son accession à la présidence en 2007.
La débâcle de la majorité aux régionales en France a sonné comme une crise de leadership pour le président Nicolas Sarkozy confronté depuis à une fronde de la droite qui se détourne et s'interroge sur sa capacité à gagner la présidentielle de 2012. «La lourde défaite de la droite aux élections régionales va marquer un tournant dans le quinquennat de Nicolas Sarkozy», assénait Le Figaro, proche du pouvoir, au lendemain des élections des 14 et 21 mars. Depuis, les critiques des parlementaires de droite pleuvent sur la politique et le style du chef de l'Etat. Elles n'ont jamais été aussi fortes depuis son accession à la présidence en 2007. «Jusqu'à présent, Sarkozy menait les troupes à la victoire, de façon parfois surprenante pour certains, mais il avait raison. Ce n'est plus le cas, ce qui remet en cause sa stratégie jugée inefficace et mène à une libération de la parole», explique Jean-Daniel Lévy de l'institut de sondages CSA. Les élus, inquiets de perdre leur mandat, se sont lâchés en particulier lors d'une réunion où les députés du parti présidentiel UMP étaient invités à «crever l'abcès». Sur le rythme des réformes: «trop d'initiatives, il faut se recentrer». Sur le style d'un homme souvent décrit en France comme un «hyper-président»: «il doit garder son rang et laisser le Premier ministre agir». Sur les parlementaires: il «doit nous respecter». La nouvelle donne mènera probablement à un rééquilibrage des relations entre l'exécutif et la majorité parlementaire durant la deuxième partie du mandat de Sarkozy, estime Bruno Jeanbart de l'institut OpinionWay. «Avant, Sarkozy était trop puissant pour que les élus se permettent de faire part de leurs états d'âme, ils se tenaient un peu à carreau. (...) Aujourd'hui le rapport de force est moins en sa faveur: ce qu'il pouvait imposer avant, il ne peut plus le faire», relève-t-il. Ainsi, le président, s'il a affirmé sa volonté de poursuivre les réformes, a-t-il déjà dû procéder à des réajustements en ouvrant son gouvernement à des représentants de courants non sarkozystes, en renonçant à son projet phare de taxe écologique, très impopulaire dans la majorité, et en mettant le cap à droite. Et alors que «la façon dont il exerce son leadership» est remise en cause selon le politologue Stéphane Rozès, et que la droite risque les divisions avec la volonté d'autonomie des centristes, la question jusqu'ici taboue de sa candidature à la présidentielle de 2012 est désormais posée. «Il existe un vrai doute sur sa capacité à être élu», selon M.Jeanbart. Le sénateur de Moselle (est) Jean-Louis Masson s'est ainsi demandé si M.Sarkozy était toujours «le meilleur candidat de la droite pour 2012 ou si une alternative doit être recherchée». D'autant que l'affaiblissement du président favorise la visibilité d'autres personnalités. Le patron des députés de la majorité Jean-François Copé, qui ne cache pas ses ambitions présidentielles et entend canaliser le mécontentement, a joué sa carte sitôt la défaite confirmée en appelant à «revenir aux fondamentaux» de la droite. L'ex-Premier ministre Dominique de Villepin s'est positionné en annonçant jeudi la formation d'un mouvement politique «libre et indépendant», tout en pilonnant l'action de son ennemi juré. Surtout, le discret Premier ministre François Fillon, plus populaire que Sarkozy, est érigé «par l'opinion comme une forme de modèle de ce qu'il faut faire notamment en termes de posture présidentielle», note M.Lévy. Selon plusieurs sondages, les Français préfèreraient qu'il soit le candidat de l'UMP en 2012. Parmi les sympathisants de droite cependant, le président garde la main ou fait jeu égal avec son Premier ministre. «Si Sarkozy remonte dans l'opinion, la contestation s'appauvrira sans doute», prédit M.Lévy.

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