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La fureur des années 80
SPECIAL PLATINE 45 TOURS AU SHERATON
Publié dans L'Expression le 07 - 09 - 2002

Bien qu'ils se fassent rares à la télé, leurs tubes marchent aussi bien qu'avant et nous font autant danser...
Gold, Image, Début de Soirée, Indochine, Niagara et bien d'autres groupes cultes qui ont marqué la chanson française des années 80: bien qu'ils se fassent rares à la télé, leurs tubes marchent toujours aussi bien qu'avant ou presque. Chaque été, nous les ressortons et dépoussiérons leur «platine 45 tours» pour le plaisir des amoureux de cette époque-là. Souvenirs, souvenirs... Qui n'a pas fredonné au moins un de leurs succès qui ont fait le bonheur des ados lors de dancings et autres boums? Aussi, on se souvient et on se remémore avec une nostalgie non avouée de cette période florissante qui a enfanté autant de tubes inusables et que l'on continue à fredonner jusqu'à aujourd'hui.
C'est pour nous replonger dans l'ambiance musicale de ces années-là que l'hôtel Sheraton Club des Pins a concocté une soirée spéciale «Platine 45 tours, musique des années 80». C'est en se mouvant et se trémoussant avec joie que jeunes et moins jeunes se sont éclatés mercredi soir, à la discothèque en plein air de cet hôtel, au milieu des senteurs marines que dégageait juste à côté, la plage de Club des Pins. Une légère brise venait, en effet, rafraîchir nos narines comme faisaient les mélodies qui rythmaient nos oreilles avec son son «eighties». D'ailleurs, en France, une compilation vient de sortir à la gloire de ces artistes qui on vendu des milliers de disques...et parmi les noms qui figurent sur cette compile, il y a ceux qui se succèderont justement ce soir, sur le plateau du Sheraton.
Annoncé à 21 h 30, le show ne débutera cependant qu'aux alentours de minuit attendant un public plus nombreux. Et c'est Jacky, du célèbre Jacky Show et du club Dorothée qui fera son entrée en invitant d'emblée les gens à applaudir. «Vous êtes prêts à mettre le feu, à mettre de l'ambiance? En tout cas, merci de nous accueillir!», lance-t-il et d'annoncer la venue de Caroline Loeb, qui interprétera en premier - on ne sait pas pourquoi - Le téléphone de Nino Ferer suivi de son unique succès C'est la ouate, «chanson sur l'indolence féminine», indique-t-elle lors d'une conférence de presse animée dans la matinée à l'hôtel. Deux chansons, puis elle s'en va. Aujourd'hui recyclée dans la mise en scène, Caroline Loeb aura à s'occuper bientôt de plusieurs spectacles, un de Victor Laslo (encore une chanteuse des années 80) et un autre avec Line Monty sans oublier le Bario Chino.
Après Caroline, place à Désirless qui offrira au public les seuls titres les plus connus de son répertoire, à savoir John et Voyage, Voyage. Electrique dans ses goûts musicaux, Désirless indiquera lors de la conférence que si une opportunité de chanter dans le style raï lui est proposée, elle serait la bienvenue car elle est ouverte à tous les genres de musique. «J'aime la musique en général» dit-elle. Quelques tracas techniques surgissent lors de ce concert, notamment celui du «retour» pour les artistes, ce qui fera dire à Gérard Blanc sur un ton amusé mais quelque peu excédé, «cela va finir par marcher, il suffit juste de trouver le bon bouton qui relie le son à ma guitare...».
On se donne, Une autre histoire, Marylène et Je m'éclate au Sénégal...et l'incident est clos.
Gérard Blanc, revenu à de meilleurs sentiments se déchaîne sur scène. Chanteur-auteur et compositeur, l'artiste, un peu le sosie de Francis Cabrel, prépare actuellement un nouvel album. Il écrit et compose par ailleurs beaucoup pour les autres. La lambada du groupe Kaoma a fait, lors de sa sortie en 1989, un tabac. Un tube planétaire sur lequel tout le monde a pu danser, l'été venu. Loéva, l'interprète de ce morceau chaud était bien là, pour le chanter une millième fois. Après le Brésil, c'est à la Belgique de nous faire honneur avec le déjanté Plastic Bertrand, actuel directeur de la Star Academy de là-bas. Bombino en version rock, séquence slow-nostalgie avec Sentimental moi et enfin Ça plane pou moi servir par deux fois et voilà les plombs qui pètent des deux côtés. Plastic au summum de son délire, «déconneur» voguant sur sa «petite planète» et le public, véritablement en furie tire le chanteur vers le bas de la scène lorsqu'il tendait son bras vers ses fans. Le moment crucial de la soirée et tant attendu par de nombreuses personnes, en «exclusivité intergalactique» comme ne cessait de le répéter Jacky, c'est bien évidemment la prestation de Lio alias Wanda de Vasconcelos. Excentricité, originalité et humour font bon ménage. Après Plastic Bertrand, c'est au tour de Lio de mettre le feu avec son répertoire qui allie mièvrerie au sens de la provoc'. Un vrai personnage que cette Lio ! Et ce sont ses célèbres tubes qu'elle revisitera, avec autant d'émotion que de joie affichées. Hé, dis-moi que tu m'aimes, t'étais où?, Les brunes comptent pas pour des prunes, Ça mon vieux...et bien sûr, Banana split!
Un délicieux spectacle qui s'achèvera vers 02 heures du matin. Toujours aussi espiègle, Lio nous confiera lors de la conférence de presse, que l'amour et la liberté sont le principal moteur de sa vie. Elle n'omettra pas d'ailleurs au cours de son concert de dédier une de ses chansons aux «Algériennes, aux filles qui ont du caractère!».


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