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Le racisme antimusulman toujours actif
ETATS-UNIS
Publié dans L'Expression le 10 - 09 - 2002

Qu'en est-il de ce pays un an après le drame du World Trade Center?
A regarder la télévision, à lire la presse et à entendre les thèses et les antithèses développées par les commentateurs, tout conduit à nous faire croire que le peuple américain, gouvernement inclus, serait devenu plus serein, plus attachant et moins égoïste qu'il ne l'était avant l'attaque-kamikaze des deux tours jumelles du World Trade Center. Nous, on veut bien, mais il y a la réalité qui, quelles que soient ses conséquences, nous rappelle à l'ordre pour nous dire: «Ecoutez! Si vous voulez faire dans l'objectivité, faites-le, mais de sorte qu'aucune partie dans l'affaire ne soit lésée.» Qui ne se souvient pas des suites données immédiatement après l'horrible événement survenu à New York le 11 septembre 2001, par le président des Etats-Unis? Bien sûr qu'on s'en souvient. On se souvient même que George W.Bush qui, soudain, est devenu plus politique, n'a pas hésité à ordonner des «frappes chirurgicales» pour déloger Oussama Ben Laden de l'Afghanistan au prix de dizaines de milliers de morts, tous musulmans.
Comme son père l'avait fait avant lui contre l'Irak, un pays qui était sur la voie de la laïcité et de la démocratie et dont une appréciation erronée de la situation chez son voisin, une appréciation probablement distillée par les canaux occultes de l'infiltration manipulatrice, avait encouragé Saddam Hussein à franchir militairement la frontière du Koweït. Vous me direz que Bill Clinton aussi, quand il était président des Etats-Unis, n'a pas hésité, lui non plus, à attaquer l'Irak sans que l'ONU et le Congrès américain en aient été avisés. Pourquoi l'Irak? Pour tirer son épingle du jeu de l'affaire Lewinsky en complaisant du même coup à Benjamin Netanyahou qui remettait fermement en cause l'accord d'Oslo sur l'Etat palestinien à proclamer, que Bill Clinton voulait voir repartir de nouveau sans insister outre mesure pour savoir s'il aboutirait ou non. En 1986, l'Amérique attaquait la Libye, un autre pays musulman. Et avant la Libye, la Somalie, sous prétexte d'y remettre de l'ordre. Encore un pays musulman. Je passe le Kosovo et les pays musulmans des Balkans. Comme on voit à Washington, dont on nous ressasse à longueur d'année la qualité des institutions et surtout l'Etat de droit qu'on cite à travers le monde comme un modèle du genre, les obsessions ne manquent pas. L'une d'elles traduite à l'échelle planétaire, ressortit justement de la haine que les citoyens américains ont appris à manifester envers les musulmans en particulier, depuis l'écroulement du mur de Berlin en 1989. Cela étant dit, le réveil à la haine envers les musulmans aux Etats-Unis n'était pas systématique durant les années 40. La preuve, la fraternité spontanée que manifestaient les soldats américains sur les champs de bataille européens envers leurs collègues musulmans devant le feu nourri des escouades allemandes en déroute. Il semble désormais que les choses ont changé au pays de l'Oncle Sam depuis le 11 septembre 2001, depuis que l'Amérique a été attaquée dans ses symboles les plus caractéristiques. Une attaque que la planète entière a, cependant, condamnée dans ce qu'elle compte de juifs, de musulmans, de catholiques ou de protestants sans oublier les autres croyances religieuses vénérant ou non un Dieu unique. Cette année, malgré l'acte très significatif accompli par George W.Bush en se rendant dans une des plus grandes mosquées américaines pour mettre en garde ses concitoyens contre les actes racistes envers les musulmans, des citoyens des Etats-Unis d'Amérique de culte musulman plutôt, ont préféré retourner dans leur pays d'origine que de continuer à subir à leur corps défendant, l'expression d'un opprobre qui les rend, malgré eux, responsables de la catastrophe du World Trade Center. On sait que, sur une simple plainte déposée chez le procureur, un citoyen américain de religion musulman ou d'une autre religion reconnue aux Etats-Unis, la justice se met aussitôt en branle. C'est un fait qui, en plus, est incontestable. Mais ce n'est pas pour autant que la haine raciale ne peut s'exercer dans un pays qui compte plus de lobbies en activité que de tribunaux. Relatant sa vie dans un livre il y a quelques années, qu'il a intitulé Le fils du chiffonnier l'acteur Kirk Douglas, qui est lui-même juif originaire de Russie, sous le couvert d'une dérision de bon aloi, décrivait D. Eisenhower, ancien président des Etats-Unis, comme un fieffé menteur concernant la communauté juive américaine. Pendant les deux mandats présidentiels qu'il a exercés jusqu'à 1960, il n'a, dit-il, jamais cessé de passer la pommade aux juifs. Mais une fois débarqué de son siège de président, il a aussitôt rejoint le club le plus ultra de Washington pour libérer sa rate contre notre communauté. Il faut rappeler que Eisenhower était républicain et que, dans cette tendance, on fait tout pour conserver la pureté de la race et de la religion protestante. Alors, malgré l'intervention officielle de Bush pour rassurer les musulmans d'Amérique, les lobbies racistes restent actifs.


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