L'explosion d'une bombe de fabrication artisanale, actionnée à distance par un terroriste affilié au Gspc, branche présumée d'Al Qaîda au Maghreb, a occasionné la mort de quatre personnes dont deux gardes communaux. Le lâche attentat a eu lieu en fin d'après midi dans la journée de mercredi dernier à Boudoukhane, qui relève administrativement de la wilaya de Khenchela dont les limites frontalières font jonction avec la wilaya de Tébessa. Les quatre victimes étaient à bord d'un véhicule tout-terrain. Deux d'entre eux sont originaires de Tébessa, il s'agit de Houssem Khedri, âgé de 37 ans et de Bouzid Farouk 35 ans. Quant aux deux autres, victimes, elles sont originaires de la région de Zoui, une commune reculée de Khenchela. Les terroristes ont ciblé les victimes en actionnant l'engin à distance qui était d'une forte intensité, selon des sources sécuritaires qui confient que jusqu'à l'heure où nous mettons sous presse, les corps n'ont pu être récupérés à cause du terrain soupçonné miné. Les services de sécurité ont fait dépêcher des artificiers pour procéder à une opération de déminage des lieux et en même temps ouvrir des issues plus sûres afin d'éviter d'autres pertes humaines. En début du mois courant, les engins explosifs ont occasionné des blessures graves à deux personnes, alors que pas moins de cinq autres avaient été assassinées lors d'une fête de mariage. C'est selon toute vraisemblance Katibet El Fath El Moubine qui est à l'origine de la recrudescence des activités terroristes dans la région, ont souligné nos sources, dont des éléments activent aussi dans la région de Batna. Le nombre du groupe derrière ce nouvel attentat n'a pas été déterminé, mais néanmoins, selon les informations en possession des forces de sécurité, une trentaine de terroristes écument encore les maquis de cette région en demeurant très mobiles entre Khenchela et Tébessa.
