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Les jeunes demandent leur permanisation
TIZI OUZOU
Publié dans L'Expression le 14 - 02 - 2011

La précarité des emplois ne fait qu'accentuer l'angoisse des masses juvéniles.
Quelques dizaines de jeunes bénéficiaires des dispositifs du pré-emploi ont tenu un sit-in hier matin, devant le siège de la wilaya de Tizi Ouzou. Les revendications se résumaient à l'obligation faite aux pouvoirs publics de rendre permanents les postes acquis. La précarité de leurs postes d'emploi, selon les initiateurs de ce rassemblement, ne fait que consolider l'angoisse des masses juvéniles. Tous s'accordaient à dire que le dispositif les a aidés à se soustraire du chômage mais ne les prémunit pas pour autant d'un éventuel retour et une redescente aux enfers. «Je ne sais pas ce que je vais devenir après la fin de mon contrat d'une année», s'interrogeait une jeune fille, la trentaine. Une autre n'hésitait pas à qualifier ces postes de trompe-l'oeil. «A quoi sert-il d'embaucher une personne sans lui permettre d'entrevoir son futur et sans possibilité de faire des projets comme le mariage où l'acquisition de prêts bancaires. Des contrats d'une année sont sans avenir», affirmait-elle sans omettre de souligner qu'elle a deux enfants à sa charge
Beaucoup de témoignages de ces jeunes s'accordaient sur la nécessité de leur titularisation, seule façon, pour eux, d'échapper à la précarité. Car, en effet, ce dispositif d'aide à l'insertion professionnelle (Daip) permet à l'administration comme au secteur privé de recruter par des contrats d'une à deux années. Les salaires et la prise en charge de la couverture sociale sont au frais du Trésor public. C'est là une manière, pour les initiateurs, d'aider le secteur de la PME et du coup, aussi de résorber le chômage. Les diplômés des universités reçoivent un salaire de 12.000DA alors que les paliers inférieurs sont rémunérés à 8000DA. Ceux issus de la formation professionnelle sont, quant à eux, payés 6000 DA. Toutefois, comme le soulignaient beaucoup de jeunes que nous avons rencontrés, ces emplois ne sont pas faits pour les sortir de la précarité. Certains d'entre eux sont même mariés. «Je suis marié. J'ai des enfants et je n'ai que ce poste pour subvenir aux besoins de mes enfants. Mais que dois-je faire quand le contrat arrivera à sa fin? s'interroge Ali. Enfin, une autre catégorie de ces bénéficiaires, essentiellement des universitaires, a depuis longtemps compris que ce dispositif n'est qu'un traitement social du chômage. L'emploi durable ne peut être créé que par une économie performante. C'est d'ailleurs, la constatation qu'un cadre de la wilaya a faite. Il estimait, tout en voulant garder l'anonymat, que ces jeunes qui demandent la titularisation croient encore au Père Noël car on les a habitués à être assistés par ces traitements sociaux des problèmes purement économiques.


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