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Les marchands squattent les trottoirs
ANNABA
Publié dans L'Expression le 27 - 03 - 2011

Bône la Coquette, réputée autrefois pour ses jujubes, la propreté de ses rues et le civisme de ses habitants, n'est plus que le souvenir d'un havre au passé lointain.
La ville de Annaba a toujours souffert du comportement des commerçants et des vendeurs informels qui, les uns et les autres, étalent leurs marchandises hors de leurs magasins, pour les premiers, et sur la chaussée, pour les seconds, tous deux squattant l'espace réservé aux piétons, dans une totale impunité.
Cette situation a fait en sorte que les usagers des trottoirs utilisent la chaussée avec les risques qui en découlent face aux automobilistes, qui il faut le noter, en sont prioritaires.
De jour en jour, les choses s'aggravent davantage, puisque les vendeurs n'ayant pas été remis à l'ordre, profitent, d'une part, de la conjoncture que traverse la wilaya, et d'autre part, de l'événement sportif qu'est le match Algérie - Maroc.
Cette situation est considérée comme une opportunité par les commerçants et les pseudo-commerçants, qui n'ont pas trouvé mieux que d'investir les trottoirs et les voies publiques.
Ainsi, des extensions dépassant les magasins longeant la rue Gambetta, l'Emir Abdelkader et El Hattab, pour ne citer que ces quartiers, auxquels s'ajoutent les étals des vendeurs informels, qui depuis quelque temps, ont implanté des stands de fortune, pour y vendre différentes marchandises.
Débordant des trottoirs, pour se retrouver jusque sur la chaussée, ne laissant ainsi aucune chance aux piétons et aux véhicules pour circuler. La ville de Annaba ressemble à un vrai champ de bataille où l'anarchie est la maîtresse des lieux. Ce désordre est l'oeuvre des commerçants et des vendeurs à la sauvette, tous deux opportunistes, ignorant complètement l'image de marque de cette ville au passé antique. Devenue aujourd'hui fief de tous les maux, Annaba vit depuis des mois sous l'emprise du diktat de nombreux individus, venus, notamment des zones rurales de la wilaya. Oued Ennil, Essaroual, ouzaâroura, et Sidi Salem, des localités relevant administrativement de la daïra d'El Bouni. Ces commerçants informels, à l'aide d'armes blanches, de sabres, notamment, imposent leurs lois et squattent les chaussées et les trottoirs, comme si ces espaces étaient leurs biens personnels. Ils y installent des cartons, des cageots, des caisses et toutes sortes d'objets hétéroclites pour obliger les conducteurs de véhicule à chercher un stationnement ailleurs. Ce constat est agrémenté par les comportements non civilisés d'individus. Femmes ou hommes qui, en achetant les produits étalés, dont la provenance est inconnue, encouragent le prolongement de ce commerce informel dans l'espace et dans le temps. Cette forme illicite de pratique commerciale dans la ville de Annaba a suscité le mécontentement des habitants de la réputée coquette, autrefois célèbre avec ses jujubes et le comportement exemplaire de ses habitants. Aujourd'hui, ne sachant plus à quel saint se vouer, pour dénoncer la précarité et la dégradation de cette ville, les habitants se disent être en danger, de par la hausse de la criminalité et les agressions.


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