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La ville pleure son cadre de vie
BISKRA
Publié dans L'Expression le 20 - 11 - 2002

Ces moyens, dira-t-il, sont très insuffisants pour une ville de plus de 200.000 habitants.
La dégradation de l'hygiène en milieu urbain à Biskra et ses environs est devenue alarmante, dans une ville réputée autrefois pour sa propreté. L'extension rapide du tissu urbain, le manque de moyens et l'absence de civisme et de contrôle constituent les principales causes de ce problème devenu préoccupant pour les citoyens et l'ensemble des responsables appelés à réagir devant la prolifération des sources de pollution diverses. Le service de nettoiement de l'APC de Biskra est insuffisamment doté en effectifs de collecte et de balayage mais manque considérablement de véhicules destinés au ramassage des ordures ménagères, indique un responsable de l'APC dans un entretien avec L'Expression.
Cette situation est à l'origine de la multiplication des décharges sauvages ici et là, sur les bords des routes de la wilaya et même sur les quelques sites touristiques et les principales voies d'accès à la ville. Selon toujours ce responsable, le service de nettoiement ne compte que peu d'agents et à peine une dizaine de véhicules affectés au ramassage des ordures.
Ces moyens, dira-t-il, sont très insuffisants pour une ville de plus de 200.000 habitants. Suivant la même source, cette situation est à l'origine d'une sérieuse crise de la gestion des ordures et des déchets industriels, provoquant la multiplication des décharges sauvages, visibles notamment sur les évitements sud-ouest et nord-est de la ville (cité Sarnouni, cité coopérative des P et T et lotissement Sayhi N°II) ainsi que sur les RN n°43 et 3 qui mènent respectivement à Alger et Constantine, du ravin qui est juste derrière le complexe thermal de Hamam Salihine, la nouvelle route menant vers l'aéroport de Biskra.
Sur ces sites, les camions déposent chaque jour les gravats des chantiers de construction, les déchets des usines et d'autres détritus incinérés sur place, multipliant ainsi les menaces sur la santé et les feux d'incendies, ou détruisant le paysage dans les zones de repos et autres espaces verts à l'intérieur de la ville et la multiplication des foyers de moustiques constituent des contraintes qui influent sur la qualité de la vie des citoyens.
Cette situation est aggravée par l'absence de contrôle, y compris à l'intérieur de la ville où les dépôts d'ordures sont incinérés et dispersés impunément. Le manque de civisme de nombreux habitants est également un fait dans plusieurs lieux d'habitations, entourés quotidiennement de détritus, y compris dans le centre de la ville, où certains murs sont noircis par les incinérations suffocantes.
A l'absence de moyens s'ajoute également le laisser-faire qui interpelle plusieurs institutions ayant le pouvoir d'intervenir pour interdire des actes répréhensibles, commis par les habitants, les transporteurs de déchets industriels et d'autres pollueurs.
Le contrôle, la répression des infractions aux règles d'hygiène publique et la sensibilisation pour l'éveil du civisme, constituent les premières mesures indispensables, pouvant pallier grandement le manque de moyens, estime-t-on. D'autres problèmes d'hygiène sont signalés dans la ville de Biskra où les cités suburbaines connaissent la multiplication du nombre de chiens errants, menaçant l'hygiène dans les quartiers résidentiels. En effet, les dépôts d'ordures sont pris d'assaut, quotidiennement, par des meutes de chiens errants. Le nettoyage cyclique des canaux d'oueds, envasés et servant de dépotoirs en plusieurs endroits, s'avère insuffisant, où des risques induits par l'irrigation à l'aide des eaux usées, favorisent les MTH et les zoonoses dont des cas sont parfois signalés.


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