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Les fausses solutions de la route qui tue
Publié dans L'Expression le 19 - 12 - 2009

C´est un refrain qui devient de plus en plus insupportable. Entendre cycliquement nos responsables se contenter de «déplorer» l´hécatombe sur nos routes et voir dans le même temps les statistiques «bloquées» à 4000 morts/an depuis des décennies, est désespérant. Sans compter les centaines de milliers de blessés dont beaucoup restent handicapés à vie. Entendre ces mêmes responsables énoncer de nouvelles mesures avec la conviction qu´ils sont la solution et retrouver les mêmes chiffres l´année suivante, cela pose de sérieuses questions sur la crédibilité à accorder à leurs propos. Depuis des années, voire des décennies, ces responsables nous rabâchent un discours qui prend la forme du disque rayé. Malheureusement, l´essentiel n´est cependant pas là. Il est dans la recherche des vraies causes et de leur solution. La première des causes est à imputer à l´humain. Conducteur et piéton. Tout le monde est d´accord sur cela. Tenons-nous en à cette première cause car la conduite en état d´ivresse ou sous l´effet de la drogue, les excès de vitesse, les dépassements dangereux et d´une manière générale le non-respect du Code de la route (y compris des piétons) se retrouvent dans cette cause. Avec un dénominateur commun: l´indiscipline. Nous voilà dans le fond du problème. Policiers et gendarmes pourront procéder à tous les retraits de permis qu´ils veulent, infliger toutes les sanctions contenues dans le Code la route, ils ne freineront pas l´hécatombe. Pourquoi? Tout simplement parce que les accidents mortels ont généralement lieu en rase campagne, dans des tronçons hors de la vue des gendarmes, là où l´indiscipline peut s´exprimer et qu´il est quasiment impossible de placer un gendarme ou un policier tout le long du réseau routier du pays. Donc, et si l´indiscipline est la principale cause, comment la combattre? Il faut d´abord se convaincre qu´il n´y a pas plusieurs formes d´indiscipline. L´une pour la route et l´autre pour la gestion immobilière et une autre pour le respect de l´hygiène publique. Non, l´indiscipline ne se saucissonne pas. Elle est une et indivisible.
Reste à discipliner l´indiscipliné. Un être humain qui n´aura pas besoin (beaucoup moins dans tous les cas) de la présence du gendarme pour bien se conduire et bien conduire. Là, il faut «reformater» l´Algérien. Celui qui se fait «tout doux, trop doux» devant les policiers et redevient pilote de Formule 1 aussitôt les avoir dépassés. Cela commence à l´école, dans la famille (avec un ministère de la Famille bien plus actif que celui que nous avons), dans la rue, partout où se passe la vie en commun. Un travail, certes, de longue haleine et impliquant plusieurs intervenants dans une même stratégie, mais un travail qu´il nous faudra bien commencer un jour. Plus on tardera, plus nous reculerons l´échéance des premiers fruits. Tout est là. Le reste, tout le reste, n´est que replâtrage quand ce n´est pas du saupoudrage.

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