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Les habits traditionnels à l'honneur à Biskra
L'histoire de la kachabia et du burnous racontée par un centenaire
Publié dans Liberté le 15 - 11 - 2008

Les conditions socio-historiques contraignantes de l'époque coloniale étaient le facteur primordial nous obligeant à nous tourner vers la confection de ces habits emblématiques des maghrébins.
En marge du dernier Salon national de l'artisanat, organisé par la Chambre d'artisanat et des métiers (CAM), le pavillon réservé aux exposants des tenues vestimentaires traditionnelles est celui qui a attiré le plus de curieux. Parmi les produits exposés, ceux d'un homme âgé, originaire de la localité d'El-hadjeb, à une dizaine de kilomètres de Biskra.
On l'appellera Kaddour, ancien moudjahid dont les rides du visage, le peu de poils blancs constituant sa petite barbe, ses moustaches et ses sourcils finissant en pointes, témoignent d'une bravoure, d'un sacrifice et d'un don aussi démesurés. La discussion s'est déroulée dans des conditions des plus conviviales autour d'un thé délicieusement savouré, préparé et servi dans un verre fabriqué en argile cuit par les mains magiques d'artisans targuis. Notre interlocuteur est confectionneur de kachabia et de burnous, ces vestiges d'une très lointaine époque. À un moment donné de l'histoire, le burnous était le costume d'apparat dans les fêtes de mariage, porté notamment par les Berbères. Si Kaddour nous fait voyager tout au long de son itinéraire artistique depuis 1920, année dans laquelle il a noué avec cette activité qui, pour lui, est non seulement une passion mais aussi une source d'inspiration avant d'être un moyen lui assurant la survie.
“J'ai commencé à couper le premier burnous bien avant le déclenchement de la guerre de Libération nationale, en 1920. Une activité à laquelle je suis attaché par tant de liens. Croyez-moi, la mauvaise de mes journées est celle où je ne couds pas.” Le choix de ces vêtements traditionnels n'est pas fortuit. À entendre Si Kaddour, c'est toute une histoire, voire une philosophie.
“Les conditions socio-historiques contraignantes de l'époque coloniale étaient le facteur primordial nous obligeant à nous tourner vers la confection de ces habits emblématiques des Maghrébins. On n'avait que le burnous et la kachabia pour habits du fait que la matière essentielle qui entre dans leur confection, la laine, était disponible d'autant plus que cela nous différenciait largement de l'ennemi, le colonisateur”, explique le centenaire. Le burnous est adopté, aussi, du fait qu'ils constitue davantage l'identité authentique de l'Algérien, une identité qui, malheureusement, est en voie de disparition, surtout avec l'invasion de tout ce qui est occidental. “Actuellement, le port du vêtement venant de l'Occident a entièrement influé sur les diverses classes sociales d'où le port du vêtement traditionnel est en voie de disparition progressive”, conclut le vieux tisserand d'El Hadjeb.
Hadj Bahama


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