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Une ville otage des trabendistes
Tiaret
Publié dans Liberté le 27 - 12 - 2008

Par sa disposition géographique stratégique, relais incontournable entre les quatre coins du pays, Tiaret, qui, jadis, jouissait d'un espace extraordinaire notamment caractérisé par ses célèbres fermes, sa vocation agropastorale illustrée par une production céréalière notoire et sa nature aux foisonnements d'aquarelles et d'arômes qui inspirait plus d'un artiste et qui s'exprimait dans toute sa générosité et sa splendeur, est aujourd'hui souffrante de l'anarchie urbanistique. Un constat astringent qui fait de sa population un observateur perspicace et critique, vivant dans l'attente et l'espoir de pouvoir un jour respirer. Cependant, bien que bienveillants à collaborer afin d'alanguir le saignement, en s'organisant autour d'une panoplie de comités de quartier, les citoyens n'arrivent pas à matérialiser ce vœu contrecarré par un silence complice de ceux qui sont appelés à rétablir l'ordre.
Une image qui ne cesse de dégager bien des vagues quant à ce chambardement “trabendiste” qui a pris en otage les places publiques et, à plus forte échelle, les principales artères. Ainsi, au niveau de la place du 17 Octobre, connue sous le sobriquet de “la place Rouge”, les trottoirs sont interminablement occupés par des échoppes de tous les commerces : appareils électroménagers, effets vestimentaires, chaussures, cassettes… et la voie publique par les vendeurs (et receleurs) de téléphones portables. À quelques enjambées en face, le trottoir longeant la BNA, dès qu'un passant met le pied à terre, un groupe de “vendeurs” de billets de banque vient l'accoster pour lui proposer l'échange de l'euro contre la monnaie locale.
Un site somme toute qui s'illustre par un afflux de personnes de tout âge et toute condition sociale, enchevêtrant les cartes et s'avérant plus qu'un pullulement de fourmilière dérangée… un enlacement persistant de misères. Un peu plus loin, en empruntant la rue menant au bas du centre-ville, c'est la même vision et ce, jusqu'à la cité des 40 -Logements.
Sur ce parcours, une diversité de commerces informels s'amalgame avec une armada de “barbus” vous proposant des produits, des dépliants et des livres “made in Arabie Saoudite”.
Sur le chemin, nul ne pourrait tourner le dos à la désolation, notamment au niveau des ruelles jouxtant la clinique d'hémodialyse où fleurissent quotidiennement des étalages de tissus et lingerie féminine.
Toutefois, les femmes sont les plus nombreuses à côtoyer cet espace où même la façade d'une école est squattée par cette panoplie de sous-vêtements démesurément accrochés.
Ainsi, animés par le refus obstiné de l'anarchie et de la désolation, les habitants ne savent plus à quel saint se vouer et gardent les attitudes de statuts en attendant des moments et un environnement meilleurs.
R. SALEM


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