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La portée des songes en islam
Publié dans Liberté le 05 - 02 - 2009


(3e partie)
Les théologiens de l'islam se sont attachés à expliciter la nature de ce caractère de “révélation permanente” du rêve sain. Pour le grand théologien sunnite du 12 e siècle, Fakhr El-dîne Râzî, les textes coraniques avalisent à l'évidence la validité de la science onirocritique, laquelle est également confirmée par l'effort d'élucidation intellectuelle. Ce qui n'entraîne pas l'idée que les onirocrites disent le vrai dans chaque cas — loin de là. Il résume sa position en ces termes : “La réponse est que le Coran et la raison indiquent que cette science est vraie. Le Coran l'indique par le présent verset (= XII 37). La raison confirme que Dieu a créé la substance de l'âme rationnelle de telle sorte qu'elle soit capable de monter jusqu'au monde des sphères et de déchiffrer la Table Gardée. Ce qui l'en empêche, c'est qu'elle est occupée à gouverner le corps. Au moment du sommeil, cette occupation décroît, et elle devient plus capable de lire (sur la Table Gardée). S'il advient à l'esprit un état donné, celui-ci laisse des traces particulières à cette perception spirituelle dans le monde de l'imagination. À partir de ces traces imaginatives, l'onirocrite déduit les perceptions intelligibles. Ceci donné en résumé ; le détail en est exposé dans les traités élaborés, et la Loi divine le confirme.”
Abû Hâmid al-Ghazâlî (m. 1111), l'un des principaux penseurs du sunnisme classique, aborde avec plus d'ampleur la question du rêve dans le cadre de sa noétique et sa tentative de définir les rapports entre le corps et l'esprit ainsi qu'à propos de sa doctrine mystique. Le pivot en est sa doctrine du cœur, qui est l'organe de perception permettant à l'homme de comprendre certains aspects des mondes spirituels et dans une certaine mesure d'y participer. Le miroir du cœur, poli par l'observance de la Loi et éventuellement par des pratiques soufies, peut entrer en contact avec les données inscrites dans la Table Gardée, durant le sommeil en particulier. À la différence de ce qu'affirment les philosophes (ici, Avicenne) ce contact n'est pas induit nécessairement par l'état du cœur lui-même ; il dépend de l'intervention d'un ange missionné par Dieu, selon ce qu'enseigne la Tradition.
Ce message surnaturel est ensuite traduit par l'imagination du dormeur. Mais cette imagination ne répartit pas arbitrairement les signes ; il existe une analogie générale entre le monde supérieur du Malakoût et le monde terrestre, en sorte que les éléments sensibles (soleil, lune, arbres, etc.) peuvent exprimer avec cohérence un contenu célestiel : “(…) La Miséricorde divine a fait qu'il y a une relation d'homologie entre le monde visible et celui du royaume céleste.
En conséquence, il n'y a aucune chose du premier qui ne soit un symbole de quelque chose du second”.


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