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“Perte de 7 à 8 milliards de dollars par an”
Surcoûts dans les importations
Publié dans Liberté le 26 - 03 - 2009

La chaîne de transport des marchandises n'est guère maîtrisée.
Le siège d'Algex a abrité, hier, un séminaire de formation autour du “choix des liaisons ou comment réduire les surcoûts dans la chaîne des transports”. Animé par Kamel Khelifa, formateur et consultant international, en présence de Benini, directeur d'Algex, ce séminaire a été une occasion pour le conférencier d'expliquer aux responsables d'entreprise publique et privée, ainsi qu'à des responsables d'association professionnelle les problèmes de surcoûts engendrés par la méconnaissance des chaînes logistiques. “Il y a 7 à 8 milliards de dollars de manque à gagner que ne constate pas la balance des paiements”, dira Kamel Khelifa, pour mettre en évidence les conséquences de la non-maîtrise de la chaîne des transports. “Quand je dis le manque à gagner, je parle de l'argent que l'on peut avoir, mais qu'on n'a pas et qui est entre les mains de tiers”, expliquera à ce propos le conférencier qui notera que la chaîne logistique n'est pas maîtrisée. “Elle commence au niveau de l'organisation des métiers où tout le monde est responsable, le chargeur, le transporteur, les auxiliaires, les transporteurs et les ports”, note-t-il. Plus précis, il expliquera que le surcoût du fait du chargeur se décline notamment à travers “le manque de culture du contrat commercial ; la méconnaissance de la valeur juridique du contrat commercial ; l'ignorance du contrat de transport et le rapport de force dans l'établissement des tarifs de fret et autres problématiques des surestaries”. Il évoquera, dans le même temps, “l'imposition des supports de transport de la remorque dans les années 1980 et aujourd'hui le conteneur, des supports de transport vétustes (fin de voyages), l'éclatement des grands trafics de lignes dans des ports étrangers pour rentabiliser les lignes (Malte, Algerisas, TangerMed…) et la faiblesse du pavillon national pour réguler les tarifs de fret et les trafics (2% de taux de couverture C/E)”.
Evoquant les surcoûts du fait du port, il expliquera “la cadence de manutention faible et les surcoûts subis par le chargeur dans les contrats sous C/P ; le sous-équipement portuaire et les moyens de manutention inadaptés ; les tarifs et les facturations incontrôlés ; l'absence de volonté politique pour mettre en œuvre les dispositions énoncées par le CMA et portant nouvelle organisation commerciale des ports”. Aussi, il évoquera dans le même ordre d'idées, “la stérilisation pendant des années des responsables face à l'investissement, en matière d'équipement portuaire ; les tutelles diverses et bicéphalisme stérilisant (ministères, Sgp, etc.), le conflit d'autorité dû à un environnement administratif compliqué entre les différents organismes et institutions de contrôle œuvrant dans les ports (paf, douanes et autres organismes de contrôle).”
5 000 conteneurs en rade au port d'Alger
L'absence d'association pour moraliser la profession est également mise en avant au même titre que “l'absence de barème et tarif général établis ; l'abus de facturation et le non-respect des règles de fonctionnement de la consignation, mise en œuvre de pratiques douteuses ayant mené à des transferts illicites de devises sur les comptes d'escales”. Le séminariste évoquera dans le même temps des causes à la décharge du consignataire. “Activité livrée à elle-même ; absence de contrôle de l'Etat ; activité dominée par les agents maritimes en position de force ; différence entre agent maritime et consignataire”. S'agissant des surcoûts liés aux transporteurs routiers, l'intervenant mettra en évidence un certain nombre d'insuffisances. Il s'agit de “l'absence de titre de transport du transporteur (ordre de service, feuille de route, lettre de voiture), manque de formation et de niveau des transporteurs pour emprunter les routes internationales (TIR) ; problèmes dans le cadre de la Zale et des accords UE”.
La facturation variant du simple au double entre différentes régions (même entre le voyage aller et retour) est également mise en avant. Tout comme, il est question de toucher du doigt l'absence de contrôle de la quantité et du titre des transports, en dehors des contrôles de routine de la part des organes de sécurité. De son côté, un directeur au niveau du port d'Alger expliquera qu'en l'espèce, 25 navires sont en rade au port. “5 632 conteneurs sont en rade, en attente de déchargement”, dit-il, tout en indiquant que “heureusement, il y a les ports secs”. Aux yeux de ce responsable, “la seule solution à ce problème est d'interpeller l'administration des douanes pour multiplier les ports secs et les entrepôts”. Il expliquera dans le même temps qu'en Algérie, il y a le problème “du délai de séjour des conteneurs qui est de 21 jours, alors qu'il est de 3 à 4 jours au Maroc et en Tunisie”.
NADIA MELLAL B.


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