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Ces hommes qui complotent pour Bouteflika
Ils veulent à tout prix le faire réélire pour un second mandat
Publié dans Liberté le 13 - 07 - 2003

Ministres, walis, diplomates et proches du Président sont impliqués.
Des hommes réunis autour d'un seul et même objectif : faire élire coûte que coûte l'actuel locataire du palais présidentiel pour un deuxième mandat. Qui sont-ils ? Que pèsent-ils ? Que font-ils ? Un homme au cœur du système : Saïd Bouteflika, le frère et conseiller du Président. Cet ancien professeur à l'université de Bab Ezzouar, accessoirement animateur du CNES, du temps de la pleine puissance de ce syndicat des enseignants de l'université, est très vite propulsé sous les feux de la rampe. Il ne quitte jamais le Président qui le consulte sur toutes les questions, dit-on. Un privilège qui lui ouvre droit à des pouvoirs immenses. Il nomme et dégomme qui il veut. Il fait la pluie et le beau temps à la présidence, se permettant même le luxe d'empiéter sur le territoire du puissant directeur de cabinet, Larbi Belkheir, avec qui il aurait eu, dit-on, de nombreux accrochages. Dernier fait d'armes de Saïd Bouteflika : il a personnellement supervisé la tentative de putsch avortée contre le patron du FLN, Ali Benflis. Deuxième élément clé dans l'“appareil” de Bouteflika : l'inamovible ministre de l'Intérieur, Yazid Zerhouni. Sa fidélité sans faille au président a été telle qu'il n'a jamais hésité à aller au charbon lorsque le président se trouvait en difficulté. Sa gestion catastrophique de la crise de Kabylie lui a valu les foudres des archs qui n'ont de cesse de demander son départ. Contre vents et marées, Bouteflika l'a toujours maintenu à son poste. Yazid Zerhouni a eu aussi à jouer un rôle essentiel dans le coup de force contre le FLN. Son administration a été mise à contribution pour trouver une parade pour invalider le VIIIe congrès du FLN et éjecter Ali Benflis. Evidemment, son département a démenti toutes les informations révélées par la presse à ce sujet. Même s'il a subi les foudres du Président lors de sa récente tournée dans l'est du pays, le ministre de l'Agriculture n'en reste pas moins membre du premier cercle des fidèles de Bouteflika. Saïd Barkat n'a d'ailleurs pas hésité à choisir le camp de Bouteflika lorsque le clan présidentiel est entré en guerre contre Ali Benflis.
Cette position lui a valu sa traduction devant la commission de discipline du FLN et son exclusion des rangs du parti. Cet homme a récemment fait parler de lui quand l'Union nationale des paysans algériens (UNPA) l'avait accusé d'avoir dilapidé l'argent du Programme national de développement agricole (PNDA).
Tapi, la plupart du temps, dans l'ombre, le président de l'autorité de régulation des postes et télécommunications (ARPT), Amar Tou, est également l'une des figures de proue du clan présidentiel. Outre son appartenance à la même région que Bouteflika, Amar Tou a aussi une revanche à prendre sur Benflis qui lui avait ravi le poste de secrétaire général du FLN qu'il briguait après le départ de Boualem Benhamouda en septembre 2001. Certains le soupçonnent d'être derrière les difficultés d'Algérie Télécoms, créées pour discréditer le ministre des Postes et des Technologies de l'information, connu pour être un proche de Benflis.
Abdelkader Hadjar, qui a quitté son poste d'ambassadeur à Téhéran pour venir à Alger mettre en place un complot contre le patron du FLN, est également l'une des pièces maîtresses du clan présidentiel sous les ordres duquel il a mené son opération, même si, aujourd'hui, il s'en défend.
Les ministres de la Solidarité nationale, Tayeb Belaïz, de l'Enseignement supérieur, Rachid Harraoubia, du Travail, Tayeb Louh, les walis de Blida et de Mascara, le coordinateur principal des comités de soutien au Président, Amar Saïdani, sont également classés parmi les hommes du Président mais de rang secondaire. Il n'y a rien de nouveau, en fait, dans cette manière de fonctionner : elle a toujours été un travers du système, sauf qu'avec Abdelaziz Bouteflika, elle a pris une grande ampleur. Lâché par tous ses soutiens, y compris par son propre parti, le FLN, M. Bouteflika n'a visiblement pas d'autres choix que de se construire son propre appareil.
Au départ, l'ancien candidat du consensus a joué la carte de la coalition. Il se prévalait même d'être celui qui réussirait à concilier la jupe de Khalida Toumi et la gandoura de Abassi Madani, avant que le conglomérat de partis, qui constituait cette coalition, ne vole en éclats laissant sur le carreau M. Bouteflika, réduit, aujourd'hui, à se constituer en chef de clan dans lequel on retrouve des membres de sa famille, de sa région, d'anciens compagnons et d'autres partageant les mêmes intérêts.
R. B.


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