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“Un protectionnisme peu favorable au climat des affaires”
La réaction de la Coface, l'agence d'assurance-crédit française, aux instructions d'Ouyahia
Publié dans Liberté le 30 - 08 - 2009

La note de l'organisme français n'évoque pas l'orientation d'une partie des investissements étrangers vers des créneaux n'ayant pas de fort impact sur le développement durable du pays, voire des segments d'activités ou de services aggravant la dépendance de l'Algérie ou risquant d'affecter l'équilibre de la balance des paiements.
“La croissance, contrainte depuis 2006 par le recul de la production d'hydrocarbures ainsi qu'en 2008 par la contraction de la production agricole, ne ralentira que modérément en 2009”, relève la Compagnie française d'assurance pour le commerce extérieur, plus connue sous le nom de la Coface, dans une note actualisée et publiée ce mois d'août sur l'Algérie. La Coface indique que “les revenus pétroliers extra-budgétaires accumulés au cours des dernières années dans le Fonds de régulation des recettes (FRR) donnent aux autorités les moyens de conduire une politique contra cyclique”. En dépit du retournement du marché pétrolier, la Coface estime que notre pays peut ainsi poursuivre le vaste programme d'investissements publics (infrastructures et habitat) et soutenir l'activité hors hydrocarbures, précisant que le secteur du bâtiment et des travaux publics “est le principal moteur de la croissance”. L'assureur français affirme que le recul de la demande extérieure, déjà perceptible en 2008, continue de peser sur la production des hydrocarbures et de freiner le taux de croissance global de l'économie. En 2010, la Coface prévoit une reprise modérée. “Il n'est pas envisagé de rebond spectaculaire de la production d'hydrocarbures, qui dépendra de la reprise de la demande mondiale et en particulier de la demande européenne de gaz. Hors hydrocarbures, l'activité devrait continuer de progresser à un rythme honorable, soutenue par les dépenses publiques”, lit-on dans le document. La compagnie française d'assurance indique que “la chute des revenus pétroliers et la politique expansionniste vont, certes, creuser les déficits publics en 2009 et 2010. Mais à moins d'un effondrement durable des cours, les réserves du FRR devraient être suffisantes pour financer ces déficits”. La Coface note que l'Algérie a un très faible endettement public, ce qui lui donne certaines marges de manœuvre. “Une politique active de désendettement extérieur, par l'interdiction faite aux entreprises d'emprunter à l'étranger et par le remboursement anticipé de la dette rééchelonnée, a ramené les ratios à des niveaux très faibles. Les réserves officielles de change sont élevées, ce qui limite le risque de crise de liquidités”, souligne le document, ajoutant que “malgré la diminution des exportations, la situation financière extérieure reste solide”. Pour autant, la Coface s'inquiète des conséquences des mesures prises par le gouvernement à l'encontre des investissements étrangers et des importations. Elle évoque “un protectionnisme accru peu favorable à l'environnement des affaires”, tout en soulignant la stabilité politique du pays. “Au plan des politiques économiques, on assiste à un renforcement de mesures de protectionnisme à l'encontre des investissements étrangers et des importations qui sont peu favorables, à court terme, à l'environnement des affaires et, à plus long terme, au développement de l'économie. Ces mesures ont été adoptées fin juillet dans le cadre de la loi de finances complémentaire 2009. En revanche, les entreprises tireront avantage de la fixation des jours de repos hebdomadaire le vendredi et le samedi, au lieu du jeudi et du vendredi, ce qui facilitera l'activité avec l'étranger”. La compagnie d'assurance française estime, par ailleurs, que “l'interdiction des crédits à la consommation à partir de juillet va peser sur la consommation des ménages, affectant en particulier le commerce de gros et de détail”. Pour autant, la Coface ne change pas la notation risque pays en maintenant la note A4. Elle avait dégradé le rating de l'Algérie concernant l'environnement des affaires (B contre A4 pour la Tunisie et le Maroc). Quand on lit la réaction de certains opérateurs français, à l'image de l'Union maritime et fluviale du port de Marseille, on comprend mieux la sortie de la Coface qui défend les intérêts de ses clients, d'autant que les échanges entre l'Algérie et la France ont plus que triplé en douze ans et ont dépassé les 10 milliards d'euros pour la première fois en 2008. La France a exporté pour 5,5 milliards d'euros en 2008. L'Algérie a été en 2008 le quatrième marché pour les exportations françaises hors pays de l'OCDE, après la Chine, la Russie et la Turquie. Les exportations françaises vont certainement connaître un fléchissement avec les nouvelles mesures du gouvernement.

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