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L'Algérie a empêché Al-Qaïda de s'y implanter
Le Terrorisme au Sahel vu par les experts
Publié dans Liberté le 19 - 11 - 2009

Lors d'une audition devant le Congrès américain, des experts américains ont affirmé, mardi, que la branche maghrébine d'Al-Qaïda (Aqmi), ex-Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), n'a pas vraiment réussi à étendre sa zone d'influence dans la région subsaharienne du Sahel, en raison de la pression des autorités algériennes notamment.
Etranglée financièrement en Algérie, Al-Qaïda Maghreb n'a pas réussi à s'implanter dans la région du Sahel, ont indiqué des experts américains devant une commission du Sénat chargée de la lutte antiterroriste au Sahel, région définie comme comportant tout ou une partie du Burkina Faso, Tchad, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria et Sénégal.
Sur la base de leurs investigations, ils affirment qu'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), ex-Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), subit des pressions des autorités algériennes, marocaines et libyennes. Il est notamment souligné que le fait qu'elle n'a plus de sources financières, en raison de la très grande traque des forces de sécurité algériennes, l'Aqmi est “incapable d'atteindre ses objectifs en matière de recrutement”, et qu'au Sahel, elle éprouve d'énormes problèmes de recrutement.
Daniel Benjamin, le coordinateur pour l'antiterrorisme au département d'Etat, révélera lors de cette audition que même si cette organisation terroriste “continue à être une menace” dans certaines zones du Maghreb et du Sahel, elle “n'est pas parvenue à atteindre ses objectifs-clés”. John Carson, sous-secrétaire d'Etat pour les Affaires africaines, estime de son côté que l'Aqmi prône “une idéologie et des tactiques violentes” trop radicales pour la plupart des habitants du Sahel. Il précisera que le groupe n'a pas réussi à bâtir “des alliances significatives avec les mouvements d'insurrection et les réseaux criminels actifs dans la région”, a-t-il ajouté, estimant que l'organisation “ne peut sérieusement menacer des gouvernements ou la stabilité régionale, ni ne devrait gagner un soutien important parmi les populations de la région”.
Il y a lieu de rappeler que le désert du Sahara, difficilement contrôlable par les Etats, est une zone de repli pour les cellules djihadistes, notamment dans le nord du Mali et dans l'est de la Mauritanie. Par ailleurs, les participants une conférence sur “les problèmes sécuritaires dans la région du Sahel” ont appelé, mardi à Alger, à la mise en place d'une véritable stratégie de développement du Sahel et à la coordination sécuritaire entre les pays de la région pour le règlement des problèmes sécuritaires auxquels font face ces derniers. L'enseignant universitaire Abdelhafidh Dib a souligné, lors de cette conférence organisée par le Centre des études stratégiques du journal Echaâb, que le Sahel faisait face à une recrudescence de phénomènes comme le crime organisé, l'émigration clandestine, la traite d'humains, le trafic de drogue et le terrorisme transfrontalier. L'intervenant a mis l'accent sur la nécessité de la coordination sécuritaire entre les pays de la région pour combattre ces fléaux qui menacent la stabilité du Sahel africain. De son côté, l'enseignant universitaire et analyste politique Mohand Barkouk a fait remarquer que la région du Sahel suscite un intérêt international et régional “croissant” du fait de l'insécurité qui la menace.
Il soulignera que la pauvreté et le sous-développement dans la région étaient notamment dus au “manque d'intégration sociale des différentes composantes des sociétés de la région” et à “l'absence d'une répartition équitable des richesses disponibles”. Il insistera sur la nécessité d'une “approche collective” pour un développement commun de la région du Sahel africain et d'“une stratégie sécuritaire collective fondée essentiellement sur la prévention”.


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