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Le laxisme ne cesse d'affecter le milieu urbain
La copropriété en Algérie
Publié dans Liberté le 30 - 11 - 2009

La plupart des Algériens sont propriétaires de leurs logements.
Des enquêteurs travaillant pour le compte du ministère de la Santé ont découvert que plus de la moitié des Algériens est propriétaire de leurs logements, alors qu'une infime proportion est locataire chez l'Etat. L'enquête, réalisée entre 2006 et 2008 auprès d'un échantillon de 30 000 personnes, révèle que 12% des quelque 35 millions d'Algériens sont copropriétaires de leurs logements, que ce soit en zone rurale ou urbaine.
Ce chiffre est appelé à augmenter compte tenu des orientations en matière d'acquisition de logement en Algérie. De fait, la plupart des Algériens qui pour se loger ne trouvent plus que l'option de la propriété, l'Etat encourageant cette approche, se devra d'assumer son statut de copropriétaires. Cependant la tâche semble des plus ardues. En effet, la situation des grands pôles d'habitation est loin d'être reluisante.
C'est ce qui appelle un grand débat sur la gestion des parties communes. Escaliers, espaces verts, façades extérieures des immeubles et tout l'entourage sont dans un état de délabrement avancé. Outre le manque d'entretien et le laxisme des copropriétaires à faire de l'espace où ils vivent un bel endroit, s'ajoute le manque flagrant d'hygiène. Cela ne fait qu'affecter l'aspect esthétique de nos villes. Les Algériens, qui ont découvert les vertus de la copropriété lors de la cession des biens de l'Etat durant les années 1980, n'ont pas été en mesure d'assumer leur nouveau statut.
C'est ainsi que de nouvelles pratiques ont vu le jour, menaçant le patrimoine immobilier national. En plus des modifications qui ont fleuri et qui se sont faites à l'opposé des règles les plus élémentaires d'urbanisme, des espaces communs ont été accaparés par certains. Des caves ont été transformées, en toute impunité, en logements. L'incivisme s'est ainsi érigé en droit. Pourtant, il existe une législation censée encadrer la copropriété dans notre pays. La loi stipule qu'au titre des charges communes, un syndicat des occupants doté de la personnalité morale est chargé de la surveillance et de la gestion des parties communes. Les statuts des syndicats sont approuvés par arrêté du wali opposable à l'ensemble des occupants et des copropriétaires qui sont tenus d'en respecter les dispositions sous peine de sanctions prévues par le règlement intérieur.
Des sanctions sont prévues à l'encontre des contrevenants allant de l'avertissement à l'interdiction d'utiliser certaines parties ou installations communes de l'immeuble, en plus de l'assignation devant les tribunaux.
Il est donc aisé de conclure que face au manque de civisme du citoyen se dressent le laxisme et l'approximation des pouvoirs publics. Sinon comment expliquer l'échec de la gestion des cités de l'AADL. En effet, les copropriétaires de ces cites ont dès le départ été mis dans les conditions d'une copropriété régie par des règles biens définies. Payant mensuellement des charges, ces copropriétaires constatent régulièrement les carences de la gestion de l'agence. Une agence qui par tâtonnement tente, sans résultat, de trouver la meilleure formule de gestion.
Par ailleurs, l'un des problèmes les plus préoccupants que pose la copropriété est la sauvegarde du patrimoine immobilier. En effet, dans Alger, 40% des immeubles recensés sont vétustes. Des travaux de réhabilitation doivent être engagés en toute urgence si l'on veut éviter que ces bâtisses ne s'effondrent. Mais, il s'avère que l'opération de réfection initiée par l'APC d'Alger-Centre se heurte au problème de la copropriété.
Certains copropriétaires ne veulent pas adhérer à cette action de sauvegarde du patrimoine immobilier. Le refus des copropriétaires de contribuer financièrement à cette action de restauration du vieux bâti constitue l'entrave principale. Pourtant, les textes relatifs à la réhabilitation des immeubles sont toujours en vigueur et les copropriétaires, qui exigent des droits, ont, eux aussi, des devoirs tels que la réfection ou l'aménagement de leurs biens immobiliers.
Il est vrai que les pouvoirs publics interviennent dans la réfection des façades, mais l'intérieur de l'immeuble est du ressort des copropriétaires. L'embellissement du patrimoine de la ville par les pouvoirs publics ne dispense donc pas les copropriétaires de faire des travaux à l'intérieur pour empêcher l'effondrement des escaliers ou des terrasses. Pour résoudre tous ces problèmes, les pouvoirs publics parlent de la nécessité pour les habitants des immeubles de mettre en place des syndics (mandataires choisis par les copropriétaires pour faire exécuter les décisions de l'assemblée), et la réhabilitation de la fonction de concierge.
Mais avant tout, il s'agira d'arriver au niveau de maturité permettant à des citoyens de solliciter volontairement les services de professionnels de la gestion d'immeubles.


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