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Les Oranais crient à la hogra
Le casse-tete des salles des fetes et cabarets
Publié dans Liberté le 06 - 08 - 2003

“Haï Khemisti risque de se transformer en Pigalle ou en Soho, si rien n'est fait pour fermer certaines “salles des fêtes” qui attirent, comme des mouches sur une bouse, des fêtards très bruyants et saouls, un rituel qui se répète chaque soir et qui dure jusqu'aux premières lueurs de l'aube”, lancent, amères, des habitants de cette bourgade située à cinq minutes de la ville. Cette sentence tranche nettement avec l'état d'esprit qui prévaut généralement à Oran. Elle renseigne sur l'étendue du marasme qui affecte particulièrement, depuis plusieurs mois, la population de cette cité, à mi-chemin entre Es-Seddikia et Canastel. Malgré les diverses plaintes adressées aux responsables concernés à l'effet de mettre un terme à l'exploitation des salles des fêtes non conforme et en dépit de l'opposition de la population de Haï Khemisti pendant l'enquête de commodo et incommodo, “le propriétaire nous menace de nous jeter en prison si nous osons nous adresser à qui de droit”, s'alarment des citoyens au bout du rouleau.
Oran, une ville de deux millions d'habitants, croule littéralement sous le “poids” des salles des fêtes qui ceinturent la ville comme une toile d'araignée. Une quarantaine de ces salles, sur la soixantaine que compte la ville, fonctionnent hors normes, c'est-à-dire sans respect du cahier des charges, pourtant rigoureux dans ce domaine.
“On ne comprend pas l'attitude des autorités locales qui délivrent à tout bout de champ des autorisations de complaisance à des individus nourris uniquement par le lucre facile et rapide, au détriment des paisibles citoyens”, clament des habitants “qui ont frappé à toutes les portes”. Suivent les récriminations de la population de Haï Khemisti : “La structure qui nous porte préjudice est dépourvue d'une acoustique insonorisée, ajoutée à l'inexistence d'un parking.
Ce qui ne gêne nullement les “invités” à garer leurs voitures le long de nos habitations. La plupart d'entre eux ne se gênent aucunement de consommer de l'alcool à même le trottoir, lançant des injures et des obscénités à la cantonade. Nous n'avons plus de vie familiale.” Ainsi, et à l'approche de la saison estivale, des propriétaires transforment leurs établissements commerciaux en “salles des fêtes improvisées”, obtenant des autorisations de complaisance, alors que ce genre d'activité est assujetti à des normes drastiques pour leur exploitation. En plus des nuisances et des désagréments sonores, les riverains doivent supporter le “baroud d'honneur”. En effet, éméchés, ces derniers n'hésitent pas à tirer des salves, avec des fusils sortis de nulle part… “Toute la nuit, des coups de feu retentissent à nos fenêtres. Ce déluge de feu est aussitôt suivi de pétard lancés par des invités ivres morts. Ils poussent le bouchon jusqu'à uriner sur nos murs !”, affirment, excédés, les habitants de Haï Khemisti. Ces derniers, touchés dans leur amour-propre, n'ont eu de cesse d'attirer l'attention du propriétaire, en vain.
Poussés à bout, les riverains menacent à leur tour de tenir des sit-in de protestation devant le siège de la daïra, “pour que cessent la hogra et l'injustice”, avertissent-ils.
B. G.


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