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“Le bonheur à portée de main”
La nouvelle de Adila Katia
Publié dans Liberté le 21 - 03 - 2010

RESUME : Deux heures durant, c'est la torture pour Lydia. Elle joue le détachement. En paraissant amoureuse et gaie, elle rassure sa tante. Cette dernière leur souhaite de se caser rapidement. Lydia sent que malgré tout, elle ne lui fait pas confiance…
20eme partie
Lydia aurait certainement craqué si sa tante était restée passer la nuit. Elle n'aurait pas pu tenir son rôle jusqu'au bout. Les allusions de sa tante l'ont empêchée de respirer.
Chaque fois qu'elle a posé la main sur le bras de sa mère, elle s'est imaginée l'entendre lui parler de son attitude. Elle tremble à l'idée que cela puisse arriver un jour.
Cela gâchera sa relation avec sa mère. Et puis, celle-ci est si heureuse qu'elle s'en voudrait à mort de la décevoir. Quand Samir remontera pour leur dire au revoir, son cœur manquera un ou deux battements pour reprendre de plus belle.
- Vous venez ou vous restez ? leur a-t-il demandé.
- Non, on a des tas de choses à faire, a prétexté sa tante à son grand soulagement. On se reverra prochainement. Quand Kamélia partira en France, vous allez venir lui dire au revoir, n'est-ce pas ?
Bakhta le lui promet. Kamélia insiste pour que Lydia vienne passer les derniers jours avec elle.
- Promis ! Je viens la semaine prochaine.
Les deux sœurs ont du mal à se séparer. Elles ont tellement de choses à se dire mais le temps presse. Elles sont toujours prises par leur foyer et très occupées, elles n'ont jamais pu avoir le temps de se confier l'une à l'autre. Bakhta regarde sa sœur partir avec le sentiment d'avoir raté quelque chose. Elle a senti qu'elle n'était pas comme avant.
Une fois seule avec sa fille, elle lui en parle.
- Ta tante m'a semblé différente. J'ignore pourquoi mais elle n'a pas voulu s'impliquer. La Houria que je connaissais aurait posé des tas de questions à Zoubir. Je ne comprends pas pourquoi elle s'est tenue en retrait. Comme si elle était là contre sa volonté.
- Tu te trompes, elle me paraissait bien détendue, réplique Lydia, en se détournant pour qu'elle ne voit pas sa surprise. Alors, comme ça, tu as passé ton temps à observer l'entourage en douce ? Comment as-tu trouvé sa mère ?
- Ce sont de braves gens, reconnaît Bakhta. Tu as beaucoup de chances. Tout comme Kamélia. Son prétendant est un très beau garçon, très calme, très raisonnable.
Lydia aussi trouve que sa cousine a bien de la chance. Zoubir a beau être un brave garçon, sérieux, travailleur et qui a le sens des responsabilités, il n'est rien en comparaison de Samir.
Elle n'a aucunement l'intention de faire sa vie avec lui.
Pour éviter les prochains rendez-vous, elle reprendra ses études avec sérieux. Elle allait réussir. Elle n'a plus le choix.
Quand elle décide de retourner à Alger, ses parents ne lui font aucun problème.
- Je vais en profiter pour me rattraper, leur dit-elle. Et tenir compagnie à Kamélia avant son départ.
Il ne reste plus beaucoup de temps pour celle-ci avant son départ en France et Samir passe beaucoup de temps avec Kamélia. Lydia qui vit de nouveau chez sa tante a ainsi plus d'occasions de le voir, de le connaître mieux. De l'aimer encore plus. Au point où elle en tombe presque malade. Elle ne mange plus et ne dort presque pas.
Elle est torturée et rongée par cet amour impossible. Elle ne peut pas envisager une relation avec lui parce qu'il s'est engagé avec sa cousine. En plus, il n'a d'yeux que pour Kamélia.
Elle n'existe pas pour lui. Il ne discute pas avec elle et quand elle fait une remarque le concernant, il ne semble pas l'entendre. Enfin, l'unique personne à tout voir et à tout entendre est sa tante. Elle semble rassurée. Elle sait que sa nièce n'a aucune chance avec lui. Il est tout à Kamélia.
Lorsque le jour du départ arrive, Houria a beaucoup de peine. Elle ne les accompagne pas à l'aéroport. Son père est venu lui souhaiter bonne chance et a tenu à l'emmener lui-même à l'aéroport. Lydia les accompagne aussi. Elle sait que Samir les attend là-bas. Sa présence lui mettra un peu de baume au cœur même si elle sait qu'elle n'existe pas pour lui.
A. K.
(À suivre)


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