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générique de fin…
Publié dans Liberté le 12 - 04 - 2010

C'était vers le début des années 1990. Ministère de la Santé, industrie pharmaceutique et les rares agences de communication de l'époque s'essayaient, avec plus ou moins de réussite, à louer les vertus de médicaments génériques à bon marché, aux propriétés thérapeutiques censées être analogues aux princeps.
L'on découvrait d'ailleurs, presque en même temps que l'introduction du médicament générique, la fonction “publicité, communication et marketing”, jusque-là limitée à quelques timides approches, lors de non moins rares rencontres événementielles.
Effets et méfaits
Générique signifie copie. Et le monde de la copie, l'Algérien ne le découvrait pas pour la première fois. Il fait partie intégrante de son quotidien. De la pièce de rechange automobile aux produits cosmétiques, en passant par le matériel électronique, la copie, il la côtoie tous les jours. Néanmoins, lorsqu'elle est conforme à l'original, il n'y a aucun risque à s'en servir. Mais, quand il y a confusion et que la copie s'avère être un faux, là, il y a problème.
De manière générale, tous les produits contrefaits, quels qu'ils soient, sont néfastes et constituent par conséquent un véritable danger quant à leur utilisation. Alors, que penser d'un médicament générique d'origine douteuse ?
Est-ce qu'on commercialise le produit pharmaceutique dans les mêmes conditions de complaisance qu'un simple DVD piraté, ou encore une voiture de fabrication et d'origine aléatoire, pourtant importée en toute légalité par des circuits officiels ?
Dénomination commune
Est-ce que le prescripteur, à savoir le médecin algérien, est suffisamment informé des précautions à prendre lorsque certains médicaments contiennent des excipients à effets manifestes, dont la présence peut nécessiter des précautions d'emploi pour certaines catégories particulières de patients ? Est-il destinataire d'une liste précisant la nature des effets pouvant survenir et les conditions de leur éventuelle survenue ? Détient-il un répertoire des groupes génériques présentant les spécialités incluses dans chaque association générique, en précisant les dosages et leurs formes pharmaceutiques ? Sachant que chaque groupe générique est regroupé par principe actif désigné par sa dénomination commune précédée de la mention “Dénomination commune” spécifiée dans le répertoire, en tant que précieuse base d'informations pour faciliter la prescription des professionnels de la santé.
Aussi, en dehors du médecin, un autre acteur incontournable dans le médicament, le pharmacien. Il n'est effectivement pas rare de se voir proposer un produit générique de substitution en remplacement du produit de référence “princeps”.
Mais, encore une fois, le pharmacien, passage obligé pour le médicament, dispose-t-il de tous les moyens d'identification des produits génériques qu'il commercialise ?
La santé A un coût
À toutes ces innombrables questions sus-citées, les campagnes de communication qui ont précédé l'apparition du générique chez nous n'ont pas apporté de réponses. Les promoteurs du médicament générique, ministère de la Santé et industrie pharmaceutique, n'ont réussi ni à convaincre, encore moins à rassurer la population sur les effets et méfaits de leurs produits palliatifs. Ils ont davantage appuyé leur démarche sur l'aspect commercial, insistant que le prix d'un médicament générique coûterait 30 à 50% moins cher que le produit de référence.
Or, le médicament n'est pas un produit de confort. C'est un remède et on ne l'achète pas pour faire “joujou”. Le patient a besoin de tout savoir sur ce qu'il va absorber. D'autant qu'il s'agit de médicaments, avec tout ce que cela implique sur le plan psychique. Mais qui pourrait être, en amont, la bonne courroie de transmission, entre fabricants et grossistes, avec le médecin prescripteur et le pharmacien, si ce n'est les professionnels de la communication ? C'est la ressource immatérielle nécessaire pour penser et concevoir, en étroite collaboration avec l'opérateur pour la partie technique, une action de communication de masse, essentiellement basée sur la sensibilisation et la confiance. Mais, on ne peut sensibiliser et mettre en confiance toute une population si l'on ne sait pas communiquer avec justesse. Le bon message passe par une irréprochable vulgarisation de la pensée. Et la pensée repose sur les vertus authentiques du produit à promouvoir. Dans le cas du médicament, l'aspect commercial est secondaire. Le patient attend d'abord d'un remède, apaisement et guérison de ses souffrances. La santé n'a pas de prix, même si elle a un coût. Effectivement, le médicament générique est économiquement moins lourd à supporter, il facilite l'accès aux soins. Il est clair que c'est aussi un bel argument de vente. Mais, il ne représente pas tout. L'argent reste un tabou que l'on ne souhaite pas mêler avec la maladie.
C'est le rôle du délégué médical
En définitive, la vulgarisation du médicament générique en direction du malade ne saurait se passer de ceux qui sont en contact direct avec lui, à savoir le médecin et le pharmacien. Et pour que ces derniers soient eux-mêmes bien informés des caractéristiques thérapeutiques des produits de substitution, il y a le délégué médical en aval. Quand il est du domaine et bien formé, il devient alors l'intermédiaire technique par excellence pour transmettre toutes les informations relatives à un médicament générique, à l'adresse des potentiels prescripteurs (médecins) et prestataires (pharmaciens), avec lesquels il parle le même langage. Mais, n'est pas délégué médical qui veut ! Ne pas confondre avec délégué commercial. Car, il se trouve que certains fabricants ou importateurs de médicaments se suffisent de l'aspect commercial. Ils ne recrutent donc que dans ce seul but. Celui de vendre. Alors que le noble rôle d'un délégué médical est tout autre. Il informe sur les effets et éventuels méfaits d'un produit pharmaceutique. Ce n'est pas de la promotion, c'est de l'information médicale.
Générique de fin
Après le ratage du générique de début de campagne dans les années 90, il faut bien négocier le générique de fin, pour que le film soit mieux compris de tous. Comme par exemple, trouver un pharmacien dans une officine et non pas un vendeur en pharmacie, seul, prêt à vous vendre n'importe quel produit générique de substitution. Il faut revoir le scénario, un médicament n'est jamais sans effets et le film pourrait facilement tourner au tragi-comique.
R.L.
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