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L'exclusion sociale : un facteur favorisant
Le marché informel prend des proportions alarmantes en Algérie
Publié dans Liberté le 12 - 06 - 2010

Néanmoins, la rigidité de l'économie nationale et ses multiples dysfonctionnements n'ont, également, fait qu'aggraver le fléau.
Beaucoup d'experts et analystes estiment que l'émergence du secteur de l'informel de par le monde est essentiellement due à l'exclusion sociale. Celle-ci demeure un phénomène mondial. Est considéré exclu, tout citoyen qui n'a ni la liberté ni le droit d'agir et de participer à la vie sociale du groupe et de la société qui le rejette. Il se trouve ainsi écarté des structures et institutions du système économique, politique, culturel, idéologique dominant. L'exclusion interne aux sociétés s'explique par des raisons liées à l'origine sociale, les conditions socioéconomiques, l'expérience professionnelle, les capacités physiques et intellectuelles, l'âge, la langue, la race, l'émigration… Les mesures prises pour tenter d'enrayer le phénomène restent souvent discriminatoires. L'on peut citer l'exemple des postes de travail permanents pour des non exclus et précaires pour les exclus. La faiblesse des revenus des salariés constitue, en outre, cette raison encourageant l'intéressé à chercher d'autres voies et moyens, souvent informels, pour arrondir ses fins de mois… Les victimes se débrouillent donc à leur manière loin des circuits officiels dits formels. Ces gens se lancent ainsi dans des activités informelles pour subvenir à leurs besoins quotidiens. Cette idée a été développée par le Dr Nacereddine Hammouda, un spécialiste de la question, jeudi, lors d'un séminaire organisé par le Cercle d'action et de réflexion autour de l'entreprise (Care). Le conférencier s'interroge sur la part de la valeur ajoutée qui va aux salaires. Pour le Dr Hammouda, il faut qu'il y ait une relation entre la rémunération et la productivité. Ainsi, si les augmentations salariales, avoue-t-il, ne sont pas effectuées en liaison avec la productivité, on ne fera que redistribuer la rente pétrolière. Plus de 50% de la richesse du pays émanent des hydrocarbures. C'est cette rente, déplore-t-il, qui est distribuée et non les gains issus de la fiscalité.
En 2008 déjà, les services du ministère du Commerce évaluaient ce marché informel à environ 55 milliards de dinars, soit l'équivalent de 900 millions de dollars. Ce montant, avait-on expliqué alors, comporte d'importantes charges fiscale et parafiscale qui échappent au Trésor public et aux caisses d'assurance. Il existait, il y a quelques années, environ 450 marchés informels à travers le territoire national avec plus de 90 000 intervenants, soit un taux de 9% du nombre global des inscrits au registre du commerce. C'est un danger parce qu'une activité qui ne paye pas d'impôts exerce une concurrence déloyale pour celle (activité) qui est déclarée. Les entreprises qui ont pignon sur rue font face, tant bien que mal, à cette compétition illégale. Face à cette situation, les experts préconisent l'allégement des charges fiscale et parafiscale des entreprises. L'économie informelle a pris de l'ampleur ces dernières années dans notre pays, portant un lourd préjudice au Trésor public. Par ailleurs, la rigidité de l'économie nationale et ses multiples dysfonctionnements tels que les lourdeurs administratives n'ont fait qu'aggraver le fléau. Le choix des politiques économiques a également permis à ce phénomène de s'accroître sensiblement en Algérie.


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