Procès de l'Ex-DLEP et trois cadres de la wilaya d'Oran : 2 à 5 ans de prison ferme requis Malgré l'instruction de la tutelle et du wali, concernant la suspension automatique de cadre étant sous le coup d'une poursuite en justice ou de contrôle judiciaire, les cadres de la wilaya sont toujours en poste et continuent d‘émarger et d'occuper leurs postes dans l'administration locale. Dans cette affaire, les charges retenues sont très lourdes où il s'agirait en fait de malversation, de dilapidation de mobilier et de deniers publics, d'ouverture d'un compte bancaire illégal et de non respect du code des marchés publics. Le verdict de cette affaire, incriminant l'ex-DLEP et les 03 cadres de la wilaya d'Oran qui encourent des peines de prison ferme qui seront également assorties d'amende, sera prononcé le 13 juillet prochain. Rappelons que ces derniers qui devaient comparaître le 18 avril dernier avaient vu leur procès reporté, à la demande de leurs avocats au 22 juin. Le parquet qui a mis en exergue les faits reprochés aux mis en cause a requis à leur encontre de la prison ferme et des amendes qu'ils devront verser au trésor public. Les faits pour lesquels ont comparu les mis en cause sont nombreux et ont trait à l'octroi de marchés publics sans respect de la procédure en vigueur, la mis en place d'un compte bancaire illégal qui devait recevoir les fonds générés par la vente de cahiers de charges aux soumissionnaires. Cette procédure est frappée de caducité dans la mesure où la DLEP qui est une administration publique ne jouit pas d'une autonomie financière. Pis encore, cette procédure a conduit au recours à un procédé encore plus frauduleux et qui échappe à tout contrôle. Il consiste à payer le montant exigé pour le retrait du cahier des charges a un libraire qui délivre un bon obligatoire pour le retrait de ce document. Les parties civiles qui ont assisté au procès continuent de s'interroger sur les raisons qui ont permis à des responsables de services au niveau de la DLEP, mis en cause et cités à comparaitre en qualité d'accusés, de garder leur poste d'emploi. H. Hadj Accusé dans une affaire de vol et de viol : De 20 ans de prison ferme à la relaxe Z. M. a été relaxé par le tribunal d'Oran alors qu'il était accusé dans une affaire de vol et de viol. Le 3 février dernier, trois jeunes ont agressé à l'arme blanche B. H. à son domicile, avant de voler tout ce qui avait une valeur marchande. Avant de partir, ils violent à tour de rôle la victime. Celle-ci dépose une plainte auprès des éléments de la gendarmerie de Sidi Chahmi. Les agresseurs seront arrêtés et écoperont de 5 ans de prison ferme, sauf Z. M. qui a été condamné à 20 ans de prison ferme par contumace. Durant son procès, il a affirmé qu'il n'a aucune relation avec ce crime et qu'il travaillait au moment des faits à El-Kala. Le procureur a requis 5 ans de prison ferme, mais, après délibération, Z. M. a été relaxé. B. Warda