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Ces stigmates persistants près de 50 ans après l'Indépendance !
Commune de Sidi Salem à Annaba
Publié dans Liberté le 05 - 07 - 2010

Implanté par les SAS de l'armée d'occupation française, le ghetto de Sidi-Salem servait de cité d'habitations pour les supplétifs de l'armée française et certaines populations déportées des zones interdites.
D'énormes efforts et d'importants crédits financiers ont été consentis et dispensés par les pouvoirs publics et consacrés au secteur de l'habitat, depuis l'accession de notre pays à l'indépendance. Le déficit qui demandait a été réduit, l'acuité de la situation qui prévalait par le manque de logements et aussi la résorption de l'habitat précaire ont représenté les importants axes de la stratégie adoptée dans ce domaine.
Partout à travers le territoire national, l'Algérie n'est qu'un immense chantier d'où les grues s'entrechoquent et se confondent avec le paysage pour créer un nouvel environnement et un espace de vie qui efface une trace d'une pénible période endurée par le peuple algérien. Cependant, de lourds stigmates persistent encore dans certaines de nos villes et villages provoquant un dysfonctionnement au sein de la société, car elles génèrent nombre de dérapages et de nuisances aux populations. C'est le cas en effet du centre d'hébergement, conçu en préfabriqué par le corps expéditionnaire français dans le cadre de “l'humanisation” de sa politique de la terre brûlée et de la “pacification” à travers des fameuses Sections administratives spéciales, communément plus connue sous l'appellation sinistre SAS. C'est le cas de la grande cité de Sidi Salem, qui compte une très forte concentration d'habitants, “incrustés” dans le tissu urbain de la grande agglomération que constitue le chef-lieu de wilaya, Annaba. Implanté par les SAS de l'armée d'occupation française, le ghetto de Sidi Salem, servait de cité d'habitations pour les supplétifs de l'armée française et certaines populations déportées des zones interdites. Les racines de ce “champignon” ont fait ressurgir un bidonville, dont les habitants ont bénéficié d'une opération de relogement, mais tel le phénix le site renaît de ses cendres à telle enseigne que nous assistons à “la damnation de Sisyphe”. Depuis sa création par les SAS, la zone d'habitations de Sidi-Salem a constitué un véritable coupe-gorge et un foyer de tension sociale permanente. La “assabiya” mal déplacée est présente par gravitation au niveau d'un passage, d'un pâté de baraquements, d'un îlot de masures, construites, de bric et de broc, où viennent se greffer toutes sortes d'agrégats, soit un puzzle de briques, de parpaings, de tôles galvanisées, d'un mélange de poutres et de restes que charrient les chantiers de construction disséminés à travers la région.
Les stigmates de “la cité de la SAS” ne seront effacés qu'une fois l'éradication totale de ce bidonville, implanté le long de la plage de Sidi-Salem, qui, longtemps a joué le rôle de “port” aux passeurs de harragas. Les troubles inter-quartiers, les émeutes qui éclatent à toute heure de la journée ou de la nuit, les barricades, soit un amas de pneus usagers, qui s'embrasent tel un brasier, et bloquant toute activité à proximité de cette poche d'habitations, la réduisant en un véritable camp retranché.
Tout ce magma végète au sein de la cité de la SAS, dont les stigmates, conséquences des séquelles de la période coloniale, de vexation, d'oppression et de répression, persistent ainsi de manière récursive et se sont avérés contagieux pour toucher d'autres zones de bidonvilles où l'on assiste aujourd'hui, pratiquement, chaque nuit, à des bagarres rangées entres des clans.


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