Alors que la saison n'a pas encore commencé, l'éternel problème financier refait surface au sein de l'USMH. Pas moins de 10 joueurs, parmi lesquels Sofiane Hanitser, s'impatientent déjà de recevoir une partie de leur prime de signature. Ce problème récurent risque de créer un climat de tension entre les joueurs et le staff dirigeant qui peine à trouver l'argent nécessaire pour faire face à cette demande. “On nous a dit que le club s'est transformé en SPA, cela veut dire que le problème d'argent ne se posera plus. Malheureusement, ce n'est pas le cas, puisque jusqu'à maintenant et à l'heure où je vous parle, je n'ai pas encore touché le moindre centime. On a des familles à nourrir, on doit subvenir à leurs besoins, nous sommes à la vielle de l'Aïd, on a besoin d'argent frais. À chaque fois, c'est le même scénario, le joueur ne peut pas, dans cette situation, se concentrer que sur ses matchs. Les dirigeants doivent régler ce problème avant le début de la saison”, nous a dit, hier, l'un des cadre très courroucé envers le staff dirigeant. Les subventions étatiques sur lesquelles comptait le président Laïb n'ont pas encore été débloquées, même les sponsors ne peuvent pas faire face aux nombreuses dépenses du club. Le président harrachi a rassuré tout le monde mais les joueurs veulent du concret. Même les différents staffs souffrent eux aussi du manque d'argent, sur les quatre mensualités qu'ils lui doivent, Laïb ne leur a octroyé qu'un salaire très insignifiant pour faire face aux nombreuse dépenses, notamment en cette période qui coïncide avec la rentrée scolaire et l'Aïd el-Fitr. Sur le plan sportif, les camarades de Gherbi ont disputé, hier au stade du 20-Août en nocturne, un match amical face au CRB qui a permis au coach Boualem Charef de dégager son ossature qui entamera le championnat, le 24 septembre, au stade du 1er-Novembre de Mohammadia (Lavigerie) face au CABBA.
