Les cadres du vieux parti se sont élevés pour protester contre ce qu'ils ont appelé “le comportement irresponsable des responsables de la kasma du FLN de Hammam Bou-Hadjar dans la préparation de l'opération du renouvellement des membres du bureau''. En effet, c'est ce qui ressort du contenu de la pétition qui vient d'être adressée à Abdelaziz Belkhadem, secrétaire général du FLN et dont Liberté détient une copie. Parmi les signataires, figurent des cadres et autres responsables au niveau de la wilaya de Aïn Témouchent et qui sont influents auprès des organisations de masse à l'image du président de la Chambre d'agriculture, le président de la Chambre de commerce, le représentant de l'Onec du bureau de daïra ainsi que d'anciens élus APC et APW qui comptent à leur actif plusieurs mandats. La lettre en question rappelle, en huit points, les conditions dans lesquelles s'est déroulée l'assemblée générale élective qui s'est limitée uniquement à une infime catégorie de militants, et ce, en l'absence volontaire de la majorité des militants. Les signataires n'ont pas omis, en outre, de rappeler le SG du FLN que ses orientations qu'il avait données dans cette ville lors d'une rencontre régionale qui a regroupé en juin dernier les cadres de son parti qu'il avait lui-même présidée ont été tout simplement bafouées puisque les portes se sont refermées. ‘‘Ainsi, au lieu d'ouvrir les portes à l'ensemble des catégories de militants les organisateurs de cette assemblée ont axé leur choix pour la participation sur le critère du copinage et du benaâmisme. Un tel comportement mettra le parti dans une position d'effondrement au milieu d'une concurrence acharnée des autres formations politiques”, lit-on dans les 4e et 5e points. Le document en question interpelle le SG du FLN quant aux conséquences qui peuvent en résulter engendrer par cette situation provoquée par ce petit groupe de militants qui se sont éloignés des critères de la transparence, de la crédibilité et de l'honnêteté dans le choix des nouveaux membres du bureau de la kasma. “Une telle situation n'annonce rien de bon pour le FLN qui risque de perdre sa qualité de première force politique du pays.” À ce titre, les signataires qui revendiquent une commission d'enquête qui puisse mettre toute la lumière sur cette situation et par ricochet, éviter au parti d'autres déboires menace de déposer une démission collective et ce, faute d'une réponse positive. Les prochaines échéances électorales de 2012 aiguisent déjà les appétits.
