Vraisemblablement, l'affaire du CEM Meftahi-Slimane de Hammam-Bou-Hadjar vient de connaître une autre tournure avec l'entrée en lice des parents d'élèves de l'école primaire de la cité Boudiaf-Mohamed qui s'opposent à une décision de transfert prise par les pouvoirs publics. En effet, c'est en fait cet établissement qui devrait accueillir dans les tout prochains jours une partie des élèves du CEM cité plus haut. Ainsi, après une nonchalance inexpliquée des responsables ayant la charge du dossier et qui devaient procéder à la démolition du collège en question, composé de baraques dans un état de délabrement avancé, et ce, à la faveur d'un PV de démolition, ces derniers décidèrent enfin de passer à l'action. Il fallait donc trouver des établissements d'accueil pour les élèves des 24 classes du CEM. Alors que 8 classes ont trouvé refuge au lycée Abou-Dher-El-Ghiffari et 4 autres devraient l'être au niveau du CEM Misseguemine-Abdelkader, les élèves des 12 autres restantes qui s'apprêtaient à rejoindre l'école primaire viennent de faire l'objet d'une opposition farouche de la part des parents des élèves de cet établissement. Craignant le retour du fameux système de la double vacation, qui demeure un choix incontournable en raison de l'indisponibilité des salles de classes après l'opération de transfert, un groupe de parents d'élèves se sont retrouvés ce jeudi face au directeur de l'éducation de la wilaya, qui a fait le déplacement pour la circonstance, pour lui manifester leur opposition et défendre l'intérêt de leurs enfants. Il faut dire que la tension était à son paroxysme, ce jeudi, où aucune partie n'a voulu lâcher du lest. Mais il n'y a pas que le problème de la double vacation qui se pose. Bien d'autres conséquences peuvent résulter de ce transfert dans la mesure où les enseignants seront obligés de faire le parcours du combattant entre les trois établissements pour assurer les cours.
