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“Un artiste très ouvert sur la modernité”
Premier anniversaire de la disparition de Ali Ali-Khodja
Publié dans Liberté le 09 - 02 - 2011

La Bibliothèque nationale d'Algérie a commémoré, avant-hier, le premier anniversaire de la disparition du grand artiste peintre Ali Ali-Khodja. Abderrahmane Ali-Khodja, Azzedine Mihoubi et Mustapha Orif ont apporté leur témoignage et rappelé l'importance de cet illustre artiste.
Le parcours, la vie et l'œuvre d'Ali Ali-Khodja étaient les thèmes principaux de la rencontre de lundi après-midi qui a connu une forte affluence et qui a réuni la famille, les amis et les amoureux de la peinture.
Azzedine Mihoubi, directeur de la Bibliothèque nationale, a tenu à rendre hommage à cet artiste qui, autrefois, était son professeur. “Il était mon professeur à l'Ecole des Beaux-arts d'Alger. Il a travaillé toute sa vie pour l'art et les couleurs de sa patrie. Cet homme humble a laissé une empreinte dans le monde de l'art algérien”, a-t-il souligné. Mustapha Orif, critique d'art et directeur de l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC), avait connu Ali Ali-Khodja en 1975. Avec lui, il a entretenu une longue amitié. “Ali Khodja était un artiste ouvert sur la modernité. C'était un grand créateur”, a-t-il affirmé. Mustapha Orif a également évoqué les techniques utilisées par le peintre dans la réalisation de ses œuvres. “Ali Ali-Khodja puise son travail essentiellement de la couleur”. Le critique d'art a, par ailleurs, rappelé à l'assistance les débuts du peintre, la naissance de son amour pour les arts plastiques et les débuts de son apprentissage auprès de ses maîtres et oncles, les frères Racim. Abderrahmane Ali-Khodja, le fils du peintre, s'est attardé sur les grandes lignes de la vie de son père et dans les moindres détails. Tout a commencé en 1923 à Alger, où le petit Ali Ali-Khodja, a vu le jour à La Casbah d'Alger. Issu d'une famille d'artistes, sa maman Hnifa est la sœur des grands miniaturistes Omar et Mohamed Racim. À l'âge de 11 ans, Mohamed Racim dessine son portrait.
Par la suite, il rejoint l'Ecole des beaux-arts d'Alger pour étudier la calligraphie et l'enluminure. Il fini par devenir professeur dans cette école à partir de 1961 et jusqu'à 1994.
Au début de sa carrière, Ali Ali-Khodja s'intéressait à la miniature en s'appuyant sur trois dimensions : le questionnement, le dépassement, la transcendance. Sa vie artistique prend une autre tournure durant les années 1960. Le peintre change de registre et opte pour la peinture et l'aquarelle. À travers des couleurs très gaies et expressives, il aborde des thèmes animaliers (surtout les chats) et végétaux. En 1982, il met de côté les animaux et renoue avec le sens de la couleur et l'emploi des ors avec la miniature. Ali Ali-Khodja a été, plusieurs fois, récompensé en Algérie et à l'étranger.
Il a réalisé une quarantaine de timbres-poste pour le ministère de la Défense dont le premier est paru le 5 juillet 1963. Ses œuvres sont multiples et s'inscrivent dans plusieurs domaines, notamment des affiches pour le ministère du Tourisme, la réalisation de l'affiche du premier Festival panafricain en 1969… Grâce à son talent et à sa force de créativité, Ali Ali-Khodja enchaîne les expositions collectives et individuelles, la première était en 1941 et la dernière a eu lieu à la Radio algérienne en 2009.
Tout au long de la rencontre, les amis d'Ali Ali-Khodja ont mis le point sur les qualités humaines et ses œuvres bouleversantes. “Mon père était un homme de culture, il adorait la musique andalouse dont Beihdja Rahal. Il a passé les derniers jours de sa vie dans son atelier où il a laissé une toile inachevée”, a conclu Abderrahmane Ali-Khodja.


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