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Liberté collectives et violence
Publié dans Liberté le 20 - 10 - 2003

La paralysie de l'enseignement secondaire s'est, peu à peu, généralisée à l'ensemble du pays. Le Chef du gouvernement a, à la suite de l'entêtement et des menaces de son ministre de l'Education, à la suite de l'intervention de la police et de la justice contre le mouvement des enseignants du secondaire, trouvé que les revendications des professeurs de lycées étaient “exagérées”.
L'entêtement du pouvoir à néantiser un mouvement malgré sa réalité se nourrit du mépris qu'il oppose invariablement à toute expression qu'il n'a pas lui-même, et préalablement, homologuée. Dans tous les secteurs de la vie nationale, la règle selon le régime est de se faire breveter par le pouvoir qui vérifie les dispositions de la nouvelle entreprise sociale à respecter, les normes du système avant de l'agréer. L'agrément, pour un parti, un syndicat ou une association de quelque nature que ce soit, n'est pas seulement un processus de conformation administrative, c'est une démarche de “formatage” politique. Le droit à l'action collective est soumis au souci des autorités politiques de régenter la vie publique. Ce sont elles qui décident et non la loi, de qui revendique, propose ou initie et de comment il doit procéder pour ce faire.
À force de vouloir dessiner par lui-même les paysages politiques, syndical et associatif, il creuse un écart de plus en plus étendu entre le schéma institutionnel et la réalité nationale. Ceux qui activent, organisations et personnalités, ne sont pas les plus représentatifs des “bases” qu'ils revendiquent, d'un côté, et les bases politique, syndicale ou sociale se donnent des représentants qui, pour être mandatés, ne sont pas reconnus officiellement, d'un autre côté.
Dans l'exemple de la grève des enseignants de lycées, le ministre de l'Education a adopté l'attitude de principe de ne considérer que le syndicat de la Fnte, comme le pouvoir adopte depuis bien longtemps la position de ne prendre que la représentation de l'UGTA pour le monde du travail.
Cette démarche fait de la fonction syndicale l'ultime forteresse du monopole public. En même temps, et grâce à la procédure institutionnalisée de la bipartite, elle impose un fait accompli du modèle de gestion centrale des affaires sociales.
Pourtant, en la matière, comme en politique d'ailleurs, les mouvements sociaux réels prouvent que le système institutionnel de défense des intérêts citoyens ne sont qu'une caricature de la vie sociopolitique concrète.
En voulant choisir ses interlocuteurs, et contrer ainsi l'avancée des idées démocratiques dans tous les secteurs, le pouvoir impose la confrontation entre l'Etat et la société qu'on observe un peu partout.
Par sa propension à la répression, il impose à cette confrontation une forme souvent physique — grèves et manifestations — et de plus en plus violente.
M. H.


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