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La fille des Aurès(46eme partie)
Publié dans Liberté le 10 - 10 - 2011

Résumé : Arrivée à la rédaction, Hakima se voit abordée par Faouzi qui voulait lui parler. Elle le suit dans son bureau et découvre ses intentions. Le jeune homme lui propose de l'épouser. Il s'entortille dans ses phrases, et la jeune fille est prise d'un fou rire. Un rire qui cachait la profondeur de son amertume… Faouzi lui avoue qu'il avait procédé à une enquête et qu'il avait découvert des choses…
46eme partie
Hakima lui jette un regard inquiet. Il sourit et lance :
- Je sais par exemple que tu habites encore à la cité “U”.
- Parfait, et que sais-tu d'autre ?
- Que tu partages une chambre avec ton amie intime Nawel. Qu'elle est médecin et que vous vous entendez-bien.
- Et quoi d'autre ?
- Que tu es une bonne fille, une bonne journaliste et une femme cultivée, qui fera une bonne épouse et une bonne maman.
- Ce n'est pas assez.
- Pourquoi ? Je n'ai pas besoin d'en savoir plus, je connais déjà l'essentiel.
- Justement, je t'apprends que tu ne connais pas l'essentiel.
Faouzi se lève :
- Je ne sais pas de quoi tu parles, mais tu as le droit de poser toutes tes conditions. J'aurais aimé t'inviter à déjeuner afin qu'on discute plus amplement de notre projet, mais je connais ta réponse à l'avance. Tu as toujours refusé mes invitations, alors je me vois contraint de réduire ma proposition à cette entrevue dans mon bureau. Si cela t'offusque, tant pis, je ne pouvais pas faire autrement. Mais mon invitation tient toujours.
Hakima l'interrompt d'un geste impatient :
- Ce n'est pas ton bureau qui me dérange figure-toi, mais je ne pourrais donner une réponse favorable à ta demande.
- Pourquoi donc ? s'écrie Faouzi. Que veux-tu d'autre comme preuve de mon intérêt et de mon amour pour toi ?
Hakima croise les jambes et prend une longue inspiration avant de répondre :
- Je ne sais pas si tu pourras un jour comprendre les raisons de mon refus. Je ne veux pas qu'un jour tu regrettes ton geste Faouzi.
- Mais pourquoi ? Je ne regrette rien, si ce n'est la froideur et la brutalité de ta réponse.
- Excuse-moi Faouzi si je te brusque, mais je ne peux pas t'épouser. Je n'ai ni le droit d'aimer, et encore moins celui de me marier.
Faouzi s'emporte :
- Qu'as-tu donc ? Pourquoi ne peux-tu ni aimer, ni te marier ?
Il la saisit par les bras et se met à la secouer violemment :
- Réponds-moi Hakima, pourquoi ne peux-tu pas te marier ? Pourquoi ? Tu es atteinte d'une maladie ?
Hakima baisse la tête et murmure :
- On peut appeler ça une maladie. Oui, je suis malade Faouzi. C'est ça, je suis malade, je ne peux pas t'épouser ni toi ni un autre.
Elle passe sa langue nerveusement sur ses lèvres et reprend :
- Tu mérites la meilleure des filles Faouzi. J'en connais quelques-unes qui se seraient fait une joie d'accepter ta demande en mariage, mais tu m'as choisie moi. Pourquoi ? Pourquoi le hasard s'acharne-t-il ainsi sur moi ?
Elle se met à sangloter, et Faouzi de plus en plus intrigué se poste devant elle :
- Tu m'intrigues Hakima.
Elle se lève :
- Un jour tu sauras tout Faouzi , un jour tu sauras.
Elle se précipite vers la porte pour sortir, et se heurte à Hamid. Elle relève la tête pour le regarder dans les yeux, et ce dernier remarque ses larmes :
- Que se passe-t-il donc ? Pourquoi pleures-tu Hakima ?
Sans répondre, la jeune fille sort dans le couloir et va s'enfermer dans son bureau.
Hamid se retourne vers Faouzi :
- Tu lui a passé un savon, hein ? Tu deviens agressif ces derniers temps avec elle.
Faouzi se passe une main sur le visage :
- Je ne comprendrais jamais cette fille !
Hamid s'approche de lui :
- Mais que veux-tu donc comprendre ? Qu'elle ne veut pas sortir avec toi ? Elle a tous les droits de refuser, et ce n'est pas pour ça que tu va la sermonner !
Faouzi hoche la tête :
- Je ne suis pas aussi têtu que tu le penses. Moi j'ai des ambitions, je vois plus loin que le bout de mon nez. Ce n'est pas ce que tu crois Hamid.
- Que s'est-il donc passé pour que Hakima soit dans cet état ? Cette fille ne pleure pas facilement. Ce n'est pas une petite nature non plus. Faouzi lève les mains d'un air impuissant :
- Je n'ai jamais vu une fille pleurer parce qu'un homme qui l'aime lui déclare ses sentiments et demande sa main.
Hamid écarquille les yeux :
- C'est vrai ? Tu lui a proposé le mariage ?
(À suivre)
Y. H.


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