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La fille des Aurès 67eme partie
Publié dans Liberté le 12 - 11 - 2011

Résumé : Nawel faisait connaissance avec la famille d'Ammir, et Hakima discuta art et culture avec ce dernier. Le 7e art revenait sans cesse dans leur conversation. Hakima parle de Bollywood et des grands acteurs indiens, alors qu'Ammir bifurquait vers le cinéma algérien. Excédée Nawel leur rappelle qu'ils étaient là pour un spectacle !
Ammir leur désigne leurs sièges, et vint tout bonnement s'installer auprès de Nawel qui avait à sa gauche Farida.
On éteint les lumières, et les spectateurs furent emportés dans un monde de couleurs et de lumières.
Après le récital poétique, une chorale de chants hindous prend le relais, suivi d'une très belle chorégraphie.
Le spectacle prit au moins trois heures. Lorsque les lustres se rallumèrent, Hakima eut du mal à s'extirper de son siège.
Ammir lui jette un coup d'œil interrogateur :
- Tu t'es endormie Hakima ?
- Bilkouli (pas du tout)… Le spectacle était tout simplement fabuleux…Je ne regrette pas d'être venue.
- À la bonne heure.
On ressortit de la salle pour se retrouver dans le grand hall de l'entrée :
- Un dîner est prévu au siège de notre ambassade, dit Ammir… Voulez-vous vous joindre à nous..
- Non…Pas pour cette fois-ci, Répondit Nawel. Je te remercie infiniment pour cette inoubliable soirée.
- Tout le plaisir a été pour nous, lance Ammir. En particulier pour moi, poursuit-il d'une petite voix.
- Choukria…. dit Nawel, déclenchant ainsi de grands éclats de rire.
- C'est bien Nawel… Il faut apprendre le hindi, ainsi tu pourras discuter aisément avec ma mère… Connaît-elle quelques mots comme toi Hakima ?
- Néhé (non), kouchni (rien)… Tu vois bien qu'elle ne comprends rien à une discussion hindi.
- Apprends-lui donc quelques rudiments, cela lui servira peut-être un jour.
- Tout s'apprend dans la vie, et tout sert… Qui sait, peut-être irions-nous visiter l'Inde un de ces jours.
- Je me ferais un plaisir de vous y inviter personnellement. Vous pourriez ainsi visiter le Tadj Mahal, les forts, les musés indiens et bien entendu Bollywood et ses secrets.
- Merci Ammirji. Mais les rêves ne se réalisent pas toujours.
- Vous êtes bien désignée pour la couverture du festival de Cannes. N'était-ce pas aussi un rêve pour vous ?
- Oh que si. S'écrie Nawel. Elle n'en avait pas cessé de m'en parler des jours durant.
Ammir ouvrit ses bras :
- Tous les rêves sont permis ma chère amie… Et souvent ils se réalisent au moment où l'on s'y attend le moins.
Nawel et Hakima prirent congé de leurs hôtes. Les femmes s'embrassèrent chaleureusement, et la mère d'Ammir serra longuement Nawel dans ses bras, avant d'inviter les deux jeunes filles à un thé chez elle le jour qui les arrangera.
Ammir serra la main de Hakima, avant de se pencher pour embrasser Nawel sur les deux joues. Cette dernière rougit jusqu'à la racine des cheveux et porte la main à sa joue encore chaude.
Le jeune homme lui fait un clin d'œil taquin :
- Chez nous aussi, nous avons appris à embrasser comme les Méditerranéens… Mais seuls quelques privilégiés ont droit à cette faveur.
Hakima tire son amie par le bras pour l'entraîner vers la sortie :
- Merci pour cette agréable soirée Ammirji…
Elle joignit ses mains, et salue une dernière fois le trio, avant de suivre Nawel.
Elles se retrouvèrent en quelques secondes dans le véhicule de cette dernière. Hakima regarde son amie, puis pique un fou rire.
- Pourquoi ris-tu ainsi ?
Elle porte la main à son visage, puis à sa coiffure :
- J'ai quelque chose qui n'est pas correcte dans ma tenue, ou ai-je encore dis des bêtises ?
Hakima s'arrête de rire et la regarde dans les yeux :
- Tu avais fais une de ces têtes lorsqu' Ammir t'a embrassée ! J'ai eu un mal fou à réprimer mon rire… Heureusement que les salamalecs avaient pris fin.
Nawel sourit :
- Et toi donc ! Je ne savais pas que tu parlais le hindi…
- Je ne parle pas le hindi… J'en connais juste quelques mots.
- Assez en tous les cas pour tenir une conversation.
- Pas du tout, ma puce… Le hindi est une langue très riche et très variée. Il faut vraiment s'y appliquer pour l'apprendre, et surtout pour avoir l'accent…
- Moi je trouve que tu as été formidable. Tu en avais mis plein la vue à Ammir et à sa famille.
- Il sont adorables. Tu ne trouves pas ?
- Si… Mais pourquoi l'avais-tu appelé Ammirji….
- Eh bien c'est une marque de respect… Chez-nous par exemple, on appelle un noble “Si F'len”… le ji final, souligne un respect pour la personne.
- Je comprends…
Elle met le contact :
- La soirée a été très réussie…
Hakima lui pince la joue :
- Tu es tombé sous le charme d'Ammir n'est-ce pas ?
- Moi… ? Mais tu es folle… Je… Je le connais à peine…
- On n'a pas besoin de se connaître, quand le cœur entame son langage… Ammir n'avait d'yeux que pour toi… Il discutait avec moi certes, mais c'était toi qu'il regardait.
Nawel passe la première et démarre :
- Je ne me suis pas rendu compte. Tu divagues…
- Petite menteuse…Tu t'en ai rendu compte bien sûr… La soirée te plaisait. Mais je pense que sans la présence d'Ammir, tu ne serais pas restée jusqu'à la fin… Hum… Je me trompe peut-être.
(À suivre)
Y. H.


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