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Il dénonce les velléités de blocage des députés
Le tiers présidentiel au secours des réformes de Bouteflika
Publié dans Liberté le 20 - 11 - 2011

Les membres du tiers présidentiel ont considéré que la loi relative au mode électoral telle qu'adoptée par la Chambre basse
ne diffère pas beaucoup du dispositif actuel et, surtout, ne traduit pas la volonté de réformes promises par le président de la République.
Les sénateurs du tiers présidentiel se sont distingués, hier au Conseil de la nation (Sénat), par des critiques acerbes contre les dispositions de la loi électorale, dénonçant notamment le blocage des réformes du président de la République. “Ce texte de loi est en totale contradiction avec les objectifs et le discours du président de la République sur la souveraineté populaire”, a lancé d'entrée le sénateur du tiers présidentiel, Mustapha Boudina, dès l'entame de son intervention lors des débats autour du projet de loi électorale succédant à sa présentation par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia. En s'adressant à ce dernier, le sénateur lui indiquera : “Monsieur le ministre de l'Intérieur, vous n'êtes pas seul sur la scène politique, nous avons le droit, dans le cas où un article ou une disposition irait à contresens des intérêts du pays, de les rejeter.” “Je m'interroge pour quelles raisons ce texte de loi contredit le discours du Président ?” lance le sénateur sur un ton passionné, estimant que ce texte n'apporte absolument rien de nouveau par rapport au précédent. “Dans ce texte, l'administration est à la fois juge et partie, les listes électorales sont fermées et les candidats têtes de liste sont désignés par les partis politiques sans pour autant les soumettre aux bases militantes pour approbation.” Et Mustapha Boudina de convenir : “On ne peut pas alors les appeler et les considérer comme étant des élections, mais plutôt des désignations.”
Selon le sénateur du tiers présidentiel, la logique aurait voulu que le gouvernement tire les leçons des précédentes élections “pour éviter la défections populaire le jour des scrutins” et leur désertion des bureaux de vote. Il poursuit son réquisitoire : “Quand le wali peut rejeter des listes indépendantes avec 4 400 signatures, cela voudrait dire qu'il s'agit d'élections centralisées et non démocratiques qui ne donnent pas le droit aux citoyens de voter.” “Avec un taux de participation de 18% aux élections, peut-on considérer le Parlement comme légitime ?” interroge le sénateur. Evoquant la suppression de l'article 67 de la loi qui enlève le statut de député à un élu qui change de parti, le sénateur constate qu'“ils paient pour être députés dans les petits partis et une fois élus, ils rejoignent les grandes formations politiques”. Sur la fraude, le sénateur désigné explique que celle-ci “se fait par les responsables qui font les résultats des élections dans des écoles”. “Ils vont même jusqu'à intervertir les résultats en donnant 300 voix à celui qui en a obtenu 30 voix, et vice-versa”, ironise-t-il. Et au sénateur de conclure : “Vous parlez de paix sociale, mais si vous voulez réaliser la paix politique, vous devez donner au peuple les moyens de sa souveraineté.” Un autre sénateur du tiers présidentiel, en l'occurrence Bouzid Lazhari, a évoqué les commissions de surveillance des élections. “Pourquoi a-t-on décidé de mettre en place deux commissions ad hoc alors que, mondialement, il est d'usage d'instituer une seule commission permanente et indépendante du gouvernement pour enlever tout soupçon de fraude électorale ?” interroge-t-il. “Beaucoup de pays dans le monde et tous les pays de l'Afrique du Nord instituent une seule commission de surveillance des élections dans laquelle ils intègrent même des éléments étrangers, et chez nous, ce n'est pas le cas”, dit-il. De plus, explique le sénateur, “l'une des commissions est dotée de prérogatives générales et l'autre de prérogatives précises, ce qui fait que sur le terrain, il peut être question d'un chevauchement des prérogatives”. Une sénatrice du tiers présidentiel interrogera, quant à elle, le ministre de l'Intérieur sur l'article 93 de la loi. “Comment allez-vous contrôler l'utilisation des moyens de l'administration par les ministres candidats à la députation ?”
NADIA MELLAL


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