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L'«esclavagisme» au Brésil :
La liste sale
Publié dans Liberté le 10 - 01 - 2012

Le ministère brésilien du Travail et de l'Emploi brésilien vient de publier une liste d'entrepreneurs en infraction avec la loi sur le travail dégradant ou forcé. Avec 52 nouveaux noms pour l'année 2011, le registre des employeurs accusés d'exploiter les travailleurs va jusqu'à 294 contrevenants. Un chiffre record depuis que le ministère a créé ce cadastre, en 2004. Parmi les nouveaux entrants on compte des fermiers, des entreprises du bois, des entrepreneurs, des politiciens et même une entreprise en contrat avec une usine hydroélectrique. Selon le journal en ligne Congresso em Foco, ces derniers sont accusés d'avoir soumis 1.175 personnes à des conditions analogues à celle de l'esclavage. Lidenor de Freitas Façanha Junior, un des exploitants agricoles présents dans la liste sale, est un cas emblématique.
Le journal militant Reporter Brasil avait révélé en 2010, comment un contrôle de routine des agents de l'antenne du ministère du Travail et de l'Emploi avait permis de libérer cinq travailleurs dans son exploitation bovine située à l'intérieur de l'état de Maranhão (Nord-Est du Brésil). Les employés ne percevaient plus de salaire depuis 3 mois, s'alimentaient de riz mélangé à des feuilles de vinaigrier, de citron et de poivre. Et l'eau consommée été infestée de grenouilles. Le salaire des employés était de 120 réaux, soit moins d'un quart du salaire minimum pratiqué en 2010. Le contrôle avait eu lieu le 13 mai 2010 alors que l'on commémorait au Brésil les 122 ans de l'abolition de l'esclavage.
Un entrepreneur pris en flagrant délit d'exploitation du travail esclave aura son nom ajouté à la liste sale au terme d'une procédure administrative. Son nom n'est retiré de la liste que s'il donne les preuves de sa régularisation auprès des services concernés. Cela va de la mise en conformité avec le code du travail aux paiements des amendes, des cotisations sociales et des dettes dues aux travailleurs lésés. Dans le cas contraire, le contrevenant est maintenu dans le cadastre pour un minimum de deux ans et se voit interdire l'accès à divers établissement financiers publics et privés.
Le procureur-général du travail, Luis Camargo, déclare dans le quotidien Folha de S.Paulo que le chiffre record des contrevenants ne signifie pas qu'il y a eu augmentation des crimes liés à l'exploitation du travail esclave. Cette amplification est due au perfectionnement et à la fréquence des contrôles sur le terrain. Or même si le réseau est mieux articulé pour combattre ce type de crime, près de 60% des dénonciations ne donnent pas lieu à des enquêtes approfondies.
De notre correspondant au Brésil, Mehdi Cheriet


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