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Blida
Lakhdar Bouregaa raconte le 19 Mai 1956
Publié dans Liberté le 23 - 05 - 2012

Une rencontre a été organisée dernièrement à Blida, par l'association Machâal Echahid, en invitant les acteurs qui ont vécu l'événement, comme Lakhdar Bouregaa, Mahmoud El-Bey, Hamidi Ali, Droueche Hocine, Zerrouk Mohamed et Chaoueche Mohamed.
Devant des lycéens et des stagiaires au centre de formation professionnelle de Blida, le moudjahid Lakhdar Bouregaa a rappelé que “l'histoire de la Révolution algérienne doit être écrite dans les détails. On ne peut pas raconter l'histoire à cette nouvelle génération avec globalité ou généralité. Les détails c'est ce maillon qui manquait à la chaîne. C'est cet ingrédient qui donne goût aux Algériens de lire l'histoire de la révolution du 1er Novembre 1954”, explique le moudjahid, qui exploite une phrase d'un historien qui a dit que “l'histoire c'est une suite de mensonges pour laquelle on est d'accord”. Devant une assistance jeune, peu attentive, le moudjahid explique que le 19 mai 56 n'est qu'un petit épisode de la révolution. Pour lui, la grève des étudiants a provoqué une secousse psychologique chez les Français qui ne s'attendaient pas à cette réaction. “Il y a eu des erreurs d'appréciation de part et d'autre. Vous savez, la révolution ce n'est pas un tapis rouge orné de fleurs ou une campagne électorale”, fait remarquer l'ancien chef de la Wilaya IV qui a connu les jeunes étudiants comme Amara Rachid, Meriem Mihoub et tant d'autres.
C'est grâce à l'apport de cette génération que les moudjahidine ont commencé à transmettre du courrier entre eux et appris à lire et écrire dans les maquis. “Nous avions ouvert plusieurs fronts, celui de faire face au colonialisme était le dernier. Nous nous sommes basés d'abord sur la formation des hommes. Le but était comment faire convaincre l'Algérien de combattre l'ennemi et se sacrifier pour son pays. C'est-à-dire à engager les Algériens dans la lutte anticoloniale qui n'était pas du tout facile face à une France bien armée. Les Algériens avaient le nationalisme et la foi en Dieu”, raconte Lakhdar Bouregaa, avant de donner la parole à Mahmoud El-Bey, un étudiant qu'il avait accueilli et connu pendant quelques heures dans le maquis, avant de se séparer dès le petit matin suite à un accrochage avec l'ennemi qui a duré plus de deux heures. Les deux hommes se côtoient aujourd'hui et tentent de témoigner leur parcours héroïque passé au maquis. Pour Mahmoud El-Bey, qui a rejoint l'ALN après avoir étudié à l'étranger, “l'objectif de l'appel à la grève était d'inciter les citoyens à prendre position vis-à-vis de la révolution”. Il témoigne aussi que le plus grand nombre des jeunes qui avaient pris le chemin du maquis étaient en majorité des lycéens. Il cite les lycées Ibn Rochd et le lycée des filles qui n'accueillaient que 30 élèves algériens. À la question pourquoi l'ALN a-t-elle lancé un appel aux étudiants de rejoindre le maquis, alors qu'il fallait les laisser continuer leurs études pour assurer l'élite de demain, Mahmoud El-Bey explique que l'ALN n'a pas demandé aux étudiants de regagner le maquis, mais juste pour lancer un message de mobilisation. “De toutes les façons, même si les étudiants n'ont pas répondu à l'appel de la grève du 19 mai 56, ils auraient étaient liquidés par les Français qui n'acceptaient pas que l'Algérien soit un intellectuel. Il est considéré comme un potentiel ennemi”, explique l'ancien étudiant.
K. F


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