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Le programme de coopération au cœur de la visite
Le vice-président de la Banque mondiale à Alger
Publié dans Liberté le 15 - 12 - 2003

Le plan pluriannuel d'assistance de cette institution financière internationale en direction de l'Algérie est destiné à appuyer les réformes mises en œuvre dans le pays.
Le vice-président de la Banque mondiale pour la région moyen-orientale et l'Afrique du Nord, M. Christian J. Poortman, est depuis hier en visite de deux jours à Alger, pour discuter, nous dit-on, “avec les autorités algériennes le contenu et le développement des relations entre la Banque mondiale et l'Algérie, notamment la stratégie de coopération (CAS 2004 - 2006)”. Le conseil d'administration de la Banque mondiale a, faut-il le rappeler, exprimé, le 13 juin dernier, son soutien à un plan d'action de trois ans au profit de l'Algérie. Elaborée en consultation avec le gouvernement et les organisations de la société civile, la stratégie de coopération avec le pays, appelée Country Assistance Strategy (CAS), s'efforce d'appuyer le programme de réformes de l'Algérie à l'aide d'un assortiment de services analytiques et consultatifs de renforcement institutionnel et d'opérations de prêts pour les exercices 2004 à 2006. Dans une enquête menée auprès d'entreprises nationales et de 56 groupes d'investissement étrangers, suivie d'une étude sur le climat d'investissement en Algérie, le marché informel, le foncier et l'accès aux crédits sont les trois contraintes sévères citées par la Banque mondiale.
En matière du foncier, 42,1% des entreprises sont à la recherche de terrains industriels. L'attente peut parfois durer 4 années. L'Etat a, pourtant, mobilisé une importante offre foncière par la création de 70 zones industrielles sur 11 000 hectares qui peuvent accueillir 6 371 lots, 477 zones d'activités sur 7 282 hectares qui peuvent accueillir 2 700 lots et l'attribution de lots épars sur 10 000 hectares.
Mais 17% des lots ne sont pas encore attribués. 22% de lots attribués ne sont pas occupés. Au total, 39% des lots créés ne sont pas occupés. Même ceux qui sont occupés sont loin de l'être de façon correcte. Sur le plan des services publics, la situation est plus dramatique. Pour obtenir une ligne téléphonique, le délai moyen est de 216,7 jours.
Le délai pour la réparation d'une ligne en dérangement est de 20,6 jours. La satisfaction d'une demande de connexion au réseau électrique peut durer 133,9 jours. Ce qui est encore plus grave, l'enregistrement de son entreprise met 121,5 jours et l'obtention d'un permis de construction 106,6 jours. Concernant les délais moyens pour les opérations bancaires courantes, l'encaissement d'un chèque d'une même banque dans la même ville peut durer plus de deux semaines. Pour l'encaissement d'un chèque d'une banque différente dans une autre ville, le délai passe à cinq semaines. L'ouverture d'un crédit documentaire met deux semaines. L'accès au financement, aussi, n'est pas en reste. Pour le financement du fonds de roulement, 72,7% des entreprises déclarent avoir recours à l'autofinancement. 11,4% des opérateurs économiques, seulement, sollicitent des banques.
La situation est quasiment la même concernant l'investissement. 70,6% des entreprises utilisent des fonds propres. 18,1% ont recours aux crédits bancaires. De leur côté, les banques soulignent l'incapacité des entrepreneurs à présenter des projets bancables. Elles évoquent la mauvaise gestion et le manque de transparence. Les banquiers citent, aussi, comme contraintes la faiblesse du système judiciaire, l'environnement concurrentiel et l'accès à l'information. Des informations faisaient état du report de la coopération de la banque mondiale après l'élection présidentielle de 2004. une information démentie par un responsable de la banque mondiale. “Il n'a jamais été question de suspendre la coopération avec l'Algérie, jusqu'à l'élection présidentielle de 2004”, avait soutenu le directeur du département Maghreb de la banque mondiale, Théodore Ahlers, lors d'une conférence, organisée à l'hôtel Sofitel, sur le programme de cette institution financière internationale en Algérie. Pour lui, la référence au mois de juillet, pour la mise en œuvre du CAS (country assistance strategy) renvoie à l'année fiscale qui débute le 1er juillet. L'objectif principal de coopération que la Banque mondiale propose d'apporter à l'Algérie est d'appuyer ces réformes structurelles à travers un programme comportant des travaux analytiques, des services de conseils, des actions de renforcement des capacités institutionnelles en Algérie, des opérations de prêt et de financement par la SFI ou d'atténuation de risque à l'aide de prêts structurés. Mais, affirme-t-on, “compte tenu de l'amélioration de la position financière de l'Algérie et les perspectives à moyen terme pour les prix pétroliers, il n'y a pas de besoin pour un programme de prêts allant au-delà de ce qui serait nécessaire pour fournir l'assistance technique et les services consultatifs. Par conséquent, il n'y a qu'un scénario de base et les engagements de la Banque (y compris les instruments d'atténuation du risque) ne devraient pas dépasser 100 millions de dollars par an. Si les circonstances changeaient, notamment à la suite de baisses nettes et soudaines des prix pétroliers, ou si le gouvernement demandait un soutien financier additionnel au-delà de ce qui est prévu dans le scénario de base, la Banque considérerait cette demande dans le contexte du Rapport d'évaluation à mi-parcours du CAS” .
M. R.


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