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Zone d'exclusion aérienne, menaces d'intervention militaire...
Des scénarii en gestation pour en finir avec le régime syrien
Publié dans Liberté le 27 - 08 - 2012

Ni l'appui financier massif du Qatar et de l'Arabie Saoudite à l'insurrection, ni le soutien logistique et technique des services occidentaux, ni les renforts de djihadistes qui affluent de nombreux pays arabes et musulmans n'ont permis aux insurgés de prendre le dessus, contrariant ainsi les projets de Doha, Riyad, Washington, Paris et consorts.
La Syrie s'installe dans la guerre civile. Les combats font toujours rage entre l'armée régulière et les différents groupes d'insurgés, avec leur lot quotidien de victimes, d'exactions commises par toutes les parties, de réfugiés. L'issue du conflit est encore loin de se dessiner en dépit de la désinformation systématique, largement relayée par les médias occidentaux et des pays du Golfe. Après plus de 18 mois de conflit, quelque 25 000 morts et des centaines de milliers de réfugiés, les capitales occidentales et leurs alliés du Golfe se sont rendus à l'évidence : Damas ne tombera pas sans l'implication directe de forces armées étrangères et le scénario libyen n'est reproductible en Syrie que si l'on y utilise les mêmes moyens.
Lorsqu'il y a quelques semaines, Londres et Washington menaçaient d'agir en dehors de l'ONU, c'est-à-dire en violation de la légalité internationale, ils traduisaient en fait l'ampleur de leur exaspération et de leur impuissance face à l'intransigeance russe qui s'oppose à toute mesure supplémentaire contre le régime syrien. Prenant comme prétexte l'usage supposé possible d'armes chimiques par le régime syrien, le président Obama a encore menacé Damas d'une intervention unilatérale, menace peu crédible en vérité, tout au moins avant les élections américaines qui auront lieu au début du mois de novembre. Par contre, l'idée de la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne, évoquée par les diplomaties américaine et turque et accueillie favorablement par la France, qui préside actuellement le Conseil de sécurité de l'ONU, fait son chemin. L'instauration d'une telle zone impliquerait qu'aucun avion syrien ne pourrait décoller, ce qui donnerait un avantage sérieux à l'insurrection dans les combats au sol.
Non seulement la Russie et la Chine s'y opposeraient, évacuant toute forme de couverture de l'ONU, mais l'opération serait techniquement difficile à assurer. Aussi évoque-t-on, déjà, une option moins contraignante qui consisterait en une zone d'interdiction aérienne qui ne concernerait que la bande du territoire syrien longeant la frontière avec la Turquie, sur une profondeur d'une vingtaine de kilomètres. Avec, comme seul objectif, l'organisation de l'aide humanitaire. Mais, en Libye aussi l'opération était censée assurer la protection des civils et des agents humanitaires...
Là aussi, malgré l'optimisme mesuré de certaines capitales occidentales, il est peu probable que le projet obtienne le consentement de Moscou, c'est-à-dire le feu vert du Conseil de sécurité. Reste alors une possibilité d'intervention dans le cadre de la légalité internationale. Il s'agirait de contourner le Conseil de sécurité paralysé par les vetos chinois et russe en faisant voter une résolution par l'Assemblée générale de Nations unies.
Mais, une telle option déplairait fortement à Washington et surtout à son allié israélien. Ce serait ouvrir la boîte de Pandore qui permettrait aux Palestiniens d'emprunter la même voie pour proclamer leur indépendance et la naissance de leur Etat. C'est dire que l'hypothèse d'une intervention militaire extérieure en Syrie, sous couverture de l'ONU, est quasiment nulle. Alors se dessine un ultime scénario que nul n'évoque ouvertement mais qui hante tous les esprits. Prétextant l'insécurité à sa frontière avec la Syrie, notamment dans les territoires kurdes où, selon Ankara, le PKK œuvrerait à ciel ouvert contre ses intérêts, la Turquie pourrait déclarer la guerre à son voisin. Etant membre de l'Otan, Ankara pourrait alors solliciter et obtenir l'aide de cette organisation, conformément et dans le respect de ses statuts. C'est le scénario le plus plausible, à terme, et sa mise en œuvre après les élections américaines de novembre prochain n'est pas à exclure.
M. A. B


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